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Format : 1 CD Digipack Durée totale : 01:08:50
Enregistrement : 24-27/08/2010 Lieu : Stuttgart Pays : Allemagne Prise de son : Studio / Stereo
Label : Carus Référence : CAR83357 EAN : 4009350833579 Code Prix : DM021A
Année d'édition : 2010 Date de sortie : 11/04/2011
Genre : Classique
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Wilhelm Friedemann Bach (1710-1784) Concerto pour clavecin en ré majeur, BR-WFB C 9, Fk 41 Trio pour violon et clavecin en si majeur, BR-WFB B-Inc. 19 Concerto pour clavecin en sol mineur, BR-WFB C-Inc. 17 Trio pour 2 violons et basse continue en si bémol majeur, BR-WFB B 16, Fk 50
Sebastien Wienand, clavecin Anne Katharina Schreiber, violon Martina Graulich, violon Werner Saller, Alto Frank Coppieters, viole de gambe Ute Petersilge, violoncelle
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Les pièces de musique de chambre et œuvres orchestrales jouent un rôle significatif dans la création de Wilhelm Friedemann Bach. Ses concertos pour clavecin sont d’une extrême virtuosité, sa musique d’ensemble est quant à elle d’une forte exigence technique. Les compositions de Wilhelm Friedemann révèlent une grande originalité en même temps qu’une constance du langage musical de son père.  « Friedemann Bach », film réalisé par Traugott Müller en 1941, est hélas trop peu connu. Cette situation n’est-elle pas digne de la singulière destinée du fils aîné (et préféré) de Bach ? Si bien assumer la filiation en ayant tant de difficultés à l’assumer… Toujours est-il que la pratique régulière du concerto pour clavecin se transmit et s’intensifia chez les fils Bach. Les deux aînés y annoncent le romantisme, les deux cadets le classicisme. Mais le concerto en ré de Friedemann ne ressemble à aucun autre. L’art de l’imprévisible et de la fulgurance liés à l’hypersensibilité en est l’âme et la substance. Le principe concertant n’y a pas d’antécédent. La vive interaction entre le soliste et l’orchestre tient parfois du funambulesque fascinant. Sebastian Wienand et le quintette qui l’accompagne réussissent l’exercice de l’instabilité maîtrisée en surmontant deux écueils opposés : l’objectivité mortifère et l’emphase qui pourrait déstructurer la phrase. Leur sensibilité à une expression unique et irréductible est suffisamment aiguisée pour sauver de l’oubli les quatre œuvres enregistrées. Le choix d’un effectif minimal de cordes répond de manière idéale au ton si personnel des concertos où se jouent des drames intérieurs. La prise de son claire et précise achèvera de conquérir l’auditeur. Le clavecin sonne merveilleusement. (Pascal Edeline)

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