Lart Du Cor Anglais Œuvres De Bach Dvorák Schubert Wagner Wollenweber - Su4303

Voisin du hautbois qui donne le la à l'orchestre, le cor anglais reste un instrument finalement assez mal connu et l'on aurait à priori bien du mal à citer à brûle-pourpoint des œuvres d'envergure – sans parler même de concerto - où il tient le rôle principal. Pourtant son timbre particulier, sa couleur moins brillante que celle de son cousin et "chef de famille" lui procure une puissance expressive que beaucoup peuvent lui envier. L'un des maîtres contemporains de l'instrument, titulaire au sein du philharmonique de Berlin nous rappelle ici quelques pages bien connues où le cor anglais est aux commandes (Dvorak, Sibelius, Wagner…). Un coup de projecteur qui nous fait mieux réaliser la force de caractère d'un instrument que l'on oublie parfois. La plus belle surprise de cet album reste cependant le quatuor de Jean Français qui associe le cor anglais au trio à cordes. Entre un instrument et un compositeur souvent oublié, nous découvrons une œuvre à ne surtout plus oublier, à la fois tendre, facétieuse, rêveuse et agile. Un réel bijou de musique à découvrir sans plus tarder. (Marc Ossorguine)

“The English horn needs a soft, round vibrato ... We are among those who can move people to tears,” says Dominik Wollenweber about his instrument. Let us not be misled by the humble conduct, and the absence of laudatory articles and glossy photographs. Wollenweber is one of the world’s finest cor anglais players. Claudio Abbado has even labelled him the “best player of all time”. Since 1993, Dominik Wollenweber has been with the Berliner Philharmoniker, members of which keep him company throughout the present recording. Conducted by Sir Simon Rattle, the orchestra accompany Wollenweber in Sibelius’s wonderful tone poem The Swan of Tuonela. It is difficult to imagine an album dedicated to the English horn without the Largo from Dvorák’s New World Symphony or without the solo from Wagner’s Tristan und Isolde. On the other hand, Bach’s Concerto in G major and Schubert’s Impromptu No. 3 may come as a surprise, while Jean Françaix’s Quartet is simply bound to lift the listener’s spirit. If you love the English horn’s singularly dark velvety colour, which otherwise can only be heard rather as a gleam of a gem stone on the large canvases of symphonic pieces, then this album is definitely for you. And those who have yet to discover the beauty of the cor anglais will undoubtedly savour the musical menu drawn up by a true master of the instrument.