Alexander von Zemlinsky (1871-1942)
Extraits de "Sept Lieder" (1889-1890)
"Abenstern" (d'après J. Mayhofer), extrait de "Trois Lieder" (1890)
"Wandl' ich im Wald des Abends" (d'après H. Heine), extrait de "Deux Lieder" (189)
Extraits de "Cinq Lieder" (1895-1896)
Deux Bretll-Lieder (1901)
Extraits de "Quatre Lieder" (1903-1905)
Deux Ballades (1907)
Extraits de "Cinq Lieder" (1907)

Steven Kimbrough, baryton
Dalton Baldwin, piano

Album passionnant. Steven Kimbrough s’était lancé pour Centaur dans une anthologie des lieder de compositeurs interdits par les nazis, projet porté alors qu’il n’avait plus sa voix de gloire. Peu importe, Dalton Baldwin, y réalisant lui aussi ses derniers enregistrements, le soutient, l’entoure, lui offrant de son piano attentionné, les couleurs, le souffle pour mener à bien ce généreux album qui dévoile vingt-trois Lieder du temps de jeunesse de Zemlinsky. On venait alors de les éditer, parallèlement Cord Garben et ses chanteurs en sélectionnaient pour Sony également trente pour soprano, mezzo, ténor ou baryton. Les deux disques ne se recoupent que partiellement. Rester tout du long avec ceux écrit spécifiquement pour la voix de baryton renforce encore le sentiment d’un Zemlinsky prenant modèle sur les lignes de chants aux intervalles étranges, les accompagnements pianistiques évocateurs d’un Hugo Wolf. Steven Kimbrough chante admirablement l’affect des textes, portant loin leur aura poétique, le disque s’écoute avec ferveur, tant l’art de deux amis émeut, au-delà des limites de l’âge. Ce n’est pas peu, et rend justice à ces opus longtemps perdus. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)

This album covers the perios 1889 to 1909, with one song from 1933. Here one senses Zemlinsky's earliest develpment and years of musicl study, as he tests his skills on some of the finest German poets.