Johann Sebastian Bach (1685-1750)
Sinfonia de l'Oratorio de Pâques, BWV 249

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Concerto pour piano n° 23 en la majeur, K 488
Concerto pour flûte et orchestre n° 1 en sol majeur, K 313

Joseph Haydn (1732-1809)
Symphonie n° 22 en mi bémol majeur, Hob. I:22 "Le Philiosophe"
Symphonie n° 54 en sol majeur, Hob. I:54
Symphonie n° 60 en ut majeur, Hob. I:60 "Le distrait"
Symphonie n° 80 en ré mineur, Hob. I:80

Francesco Malipiero (1882-1973)
Hommage à l'OCL

Frank Martin (1890-1974)
Ballade pour flûte et orchestre

Julien-François Zbinden (1917-)
Concerto da Camera pour piano et orchestre, op. 16

Hans Werner Henze (1926-2012)
Cinq mélodies napolitaines pour ténor et orchestre

Paul Hindemith (1895-1963)
Symphonie de chambre n° 4 pour violon et orchestre, op. 36 n° 3

Benjamin Britten (1913-1976)
Les Illuminations, op. 18

Johannes Brahms (1833-1897)
Neue Liebeslieder Walzer, op. 52
"Nagen am Herzen fühl ich", op. 65

Georges Enescu (1881-1955)
Symphonie de chambre, op. 33
Deux intermèdes pour cordes, op. 12
Dixtuor pour instruments à vent, op. 14

Juan Antonio de Arriaga (1806-1826)
Ouverture "Los Esclavos Felices"

Franz Schubert (1797-1828)
Polonaise pour violon et orchestre en si bémol majeur, D 580
Rondo pour violon et orchestre en la majeur, D 438
Symphonie n° 7 en si mineur, D 759 "Inachevée"

Manuel de Falla (1876-1946)
Sept Chansons Populaires Espagnoles

Igor Stravinski (1882-1971)
Suite n° 1 pour petit orchestre
Suite n° 2 pour petit orchestre

Maurice Ravel (1875-1937)
Suite pour orchestre "Ma mère l'Oye"

Frédéric Chopin (1810-1849)
Concerto pour piano n° 2 en fa mineur, op. 21

Osvaldo Golijov (1960-)
Night of the flying horses, pour orchestre

Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Symphonie n° 4 en si bémol majeur, op. 60

Dame Felicity Lott, soprano
Teresa Berganza, mezzo-soprano
Nasco Petroff, ténor
Bernard Schenkel, hautbois
Samson François, piano
Aurèle Nicolet, flûte
Edmond Defrancesco, flûte
Karl Engel, piano
Stéphane Romascano, violon
Gidon Kremer, violon
Chœur de la Radio Suisse Romande
André Charlet, direction
Orchestre de Chambre de Lausanne
Victor Desarzens, direction
Armin Jordan, direction
Lawrence Foster, direction
Jesús López Cobos, direction
Christian Zacharias, piano, direction
Joshua Weilerstein, direction

75 ans, c’est jeune pour un orchestre si l’on songe à la Staatskapelle de Dresde. Mais créée et surtout animée dés ses premières saisons par le vrai génie que fut Victor Desarzens, la formation lausannoise, orchestre Mozart extensible avec les forces proches de Genève, avait toutes les chances de son coté. C’est avec Desarzens justement que commence le voyage, ses Mozart impeccables où règne une grâce absolue qui pousse Samson François à clarifier sa palette, à épurer son jeu pour un émouvant 23e Concerto, ajout majeur à la discographie du pianiste français que le chef romand lui dirige précis et leste comme il l’aurait dirigé à Lili Kraus, merveille ! Mais Aurèle Nicolet pour le Concerto K 313, sa flûte d’argent, sont tout autant au diapason de Desarzens, dont l’art si noble brille plus encore pour une 54e de Haydn mémorable. S’y ajoute un disque XXe siècle passionnant où tout sonne comme si l’encre venait juste de sécher : sommet, la 4e Kammermusik d’Hindemith où le violon de Stéphane Romascano persiffle. Comme l’on aimerait retrouver les albums consacrés à la Seconde Ecole de Vienne gravés pour Amadeo (la Verklärte Nacht !)……demain peut-être ? Avec Armin Jordan l’orchestre, renouvelé, remodelé, quitte les temps historiques : magnifique 32e de Haydn sur les pointes, mais surtout sublimes "Illuminations" de Britten où Felicity Lott dit son Rimbaud comme en ivresse, magique, irrésistible. Le magister de Foster est illustré par l’album Enesco enregistré pour Claves, disque immaculé et en quelques sorte historique, couplant Dixtuor et Symphonie de chambre, alors que les années Jesus Lopez Cobos illustrent son style si clair, sa palette lumineuse, dans d’irrésistibles "Suites pour petit orchestre" de Stravinski comme musardées, une "Ma mère l’Oye" tendrissime ou dans les "Chansons populaires" de Falla avec une Teresa Berganza un peu à la trame de sa voix : elle enregistrait alors pour Claves les ultimes disques de sa carrière. De Christian Zacharias, on eut aimé retrouver la somptueuse "Clemenza di Tito" qui révélait dans la Salle des forces motrices le Sesto de la jeune Joyce DiDonato, mais non, Haydn, Schubert ( une "Inachevée" pleine de surprises) et un très classique, très tenu Second Concerto de Chopin dirigé du piano comme le faisait aussi alors Krystian Zimmerman. Et le Directeur musical actuel ? Une 4e Symphonie de Beethoven très lestement emmenée montre que Joshua Weilerstein s’est fondu dans la lumineuse tradition romande (Discophilia - Artalinna.com). (Jean-Charles Hoffelé)

The Lausanne Chamber Orchestra (OCL), founded in 1942 by violinist Victor Desarzens, has continued to spread its wings to become one of today’s most sought-after chamber orchestras in Europe. The OCL’s latest tour de force was the appointment in 2015 of US citizen Joshua Weilerstein, one of the most promising young directors of the new generation, as its artistic director. The OCL is a classical orchestra (an orchestra with about forty instrumentalists) influenced by the Mannheim school, covering a vast repertoire ranging from early Baroque to contemporary music. From its beginnings, the OCL was invited abroad, participating at the the Festival d’Aix-en-Provence from the second edition on. The concert tours first in Germany and then in the United States were a resounding success, as were its more recent performances at the Theatre of Champs Elysées in Paris or at the BBC Proms in London, the Musikverein in Vienna and the BBC Proms in London. Among the OCL’s recent guest appearances, it is worth mentioning the Mariinsky Theatre in St. Petersburg, the Rostropovich Festival in Moscow and the Istanbul Festival. In 2017-2018, the OCL will performe for the first time at the Concertgebouw in Amsterdam and at the Wiener Konzerthaus. The OCL’s concerts showcase the work of great soloists of the past and of rising stars, including pianists from Clara Haskil, Alfred Cortot, Walter Gieseking and Edwin Fischer to Murray Perahia, Radu Lupu, Martha Argerich and Nikolai Lugansky; violinists from Arthur Grumiaux to Frank Peter Zimmermann; cellists from Paul Tortelier to Truls Mørk; and flutists from Jean-Pierre Rampal to Emmanuel Pahud. The biggest names have contributed to its renown, and continue to do so, which is testimony of the trust they place in the OCL.