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Format : 2 CD Durée totale : 02:00:48
Enregistrement : 01-03/02/2016 Lieu : Monmouth Pays : Royaume-Uni Prise de son : Stereo
Label : Hyperion Référence : CDA68175 EAN : 0034571281759 Code Prix : DM022A
Année d'édition : 2018 Date de sortie : 02/05/2018
Genre : Classique
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Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) Sonate pour violon n° 6 en sol majeur, K 11 Sonate pour violon n° 7 en la majeur, K 12 Sonate pour violon n° 19 en mi bémol majeur, K 302 Sonate pour violon n° 28 en mi bémol majeur, K 380 Sonate pour violon n° 35 en la majeur, K 526 Sonate pour violon en si bémol majeur, K 570 Variations en sol majeur, K 359
Alina Ibragimova, violon Cédric Tiberghien, piano
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 Pénultième volume de l’intégrale la plus complète des œuvres pour violon et piano (et inversement) de Mozart jamais enregistrée à ce jour le 5e Volume de cet ensemble parfait où se répondent le violon aventureux d’Alina Ibragimova et le piano-orchestre de Cédric Tiberghien présente dans toute sa splendeur un chef d’œuvre : la Sonate en mi bémol majeur n’avait pas connu une lecture aussi altière, qui déploie dès l’Allegro un ton d’ouverture d’opéra plein de fusées et d’éclats. Quel discours puissant y mettent les deux amis, quelle ardeur, quel feu, et dans l’Andante quel trouble des émotions et des sentiments que pleure littéralement l’archet de la violoniste. Tout cela pourrait être déjà le langage du jeune Beethoven. Est-ce justement parce qu’ils jouent et enregistrent leur Mozart après leur Beethoven - leur série de concerts au Wigmore Hall a changé le visage de ce corpus beethovénien, les disques qui les reproduisent sont toujours disponibles - qu’une telle urgence avive leur discours ? Tout l’album éclate des mêmes impérieuses visions, que ce soit pour les Sonates de jeunesse, encore très Mannheim, ou pour les Variations sur « La bergère Célimène ». Pourtant il se finira par un coup de génie supplémentaire, de la part de Mozart comme de ses interprètes : écoutez comme piaffe et s’élance la Sonate en si bémol majeur, merveille dont les humeurs sont imprévisibles, dont les jeux contrapuntiques ne veulent pas deux instruments et quatre mains, mais un seul, clavier-archet, joué par vingt doigts. Voila enfin son vrai visage, printemps têtu qui s’inonde d’un plein soleil. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)

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