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Diapason de février 2019 Critique de Nicolas Derny Page n° 89
Classica de mai 2019 Critique de Jérémie Cahen Page n° 96
Format : 1 CD Durée totale : 01:10:19
Enregistrement : 29/05-01/06/2017 Lieu : Bamberg Pays : Allemagne Prise de son : Stereo
Label : CPO Référence : CPO555160 EAN : 0761203516025 Code Prix : DM021A
Année d'édition : 2018 Date de sortie : 31/10/2018
Genre : Classique
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Karl Goldmark (1830-1915) Ouverture "Sakuntala", op. 13 Scherzo pour orchestre en mi mineur, op. 19 Ouverture "Penthesilea", op. 31 Ouverture "Sappho", op. 44 Scherzo pour orchestre en la majeur, op. 45
Bamberger Symphoniker Fabrice Bollon, direction
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La postérité a été cruelle pour Goldmark ; son vaste opéra "La Reine de Saba" dont il était si fier du succès est bien oublié, même si Fabrice Bollon en a réalisé une belle gravure pour CPO. Même sa symphonie le "Mariage rustique", elle aussi demeurée longtemps au répertoire (elle fut encore gravée par Beecham, Bernstein ou Previn) et son concerto pour violon que défendirent Milstein puis Perlmann ont sombré dans l’oubli. C’est donc avec un vrai bonheur qu’on retrouve ici ses trois vastes ouvertures (de vrais poèmes symphoniques en fait) de "Sakuntala", "Penthesilea" (avant Wolf et Schoeck) et "Sappho" avec son original solo de harpe introductif. Par leur inventivité et leur lyrisme elles positionnent Goldmark entre Liszt ou Smetana et Dvorak sinon Strauss qu’annonce parfois la deuxième. Le complément de deux brefs et brillants scherzos pour orchestre nous rapproche parfois encore plus de l’univers des musiciens tchèques. Les Bamberger sont épatants pour restituer cet univers si riche de la musique de l’Empire austro-hongrois à son apogée. Et quel plaisir de saluer un chef français à leur pupitre dont la curiosité se double d’un vrai sens du style. (Richard Wander) Il faut le répéter, Karl Goldmark n’est pas que le compositeur de « La Reine de Saba », ce qui suffirait d’ailleurs à lui assurer une postérité que les théâtres lyriques s’empressent pourtant de lui refuser. Il fut simplement l’un des grands compositeurs de l’Empire Austro-hongrois, pur produit de l’intelligentsia juive, hongrois et affirmant à Vienne sur la scène du Théâtre Impérial et dans les salles de concert cette singulière différence. Ses poèmes symphoniques ne furent que peu courus au disque (Andras Korodi avait signé un bel album chez Hungaroton), Fabrice Bollon à qui l’on doit la plus récente résurrection de « La Reine de Saba » chez le même éditeur signe ici un premier volume de toute beauté : la longue plainte de « Penthesilea » résonne avec un art troublant du sostenuto, les Bamberger Symphoniker créant des paysages surprenants. Le chef d’œuvre de ce disque précieux est pourtant « Sappho » avec sa harpe lyre, vrai poème qui pourrait égaler l’invention de ceux de Dvorak. L’irrésistible envie d’un second volume me vient déjà tant la réussite du premier est exemplaire, mieux utile : il est grand temps que Karl Goldmark reprenne sa place dans le panthéon des compositeurs viennois de la fin du romantisme. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé) Before the Austro-Hungarian composer Carl Goldmark conquered the international concert halls and opera houses with his Ländliche Hochzeit and Queen of Sheba, he initially attracted attention with some chamber compositions. When his overture after the drama Sakuntula by the great Indian poet Kâlidâsa then celebrated its premiere in Vienna in December 1865, the news of this masterfully designed, tonally beautiful music spread like wildfire beyond his home terrain. In view of this trailblazing success it is not surprising that Goldmark repeatedly returned to the overture form during the course of the next twenty-five years or so. Examples here include his reflections on the tragedies involving Penthesilea, the Queen of the Amazons (after Heinrich von Kleist), and the Greek poetess Sappho (after Franz Grillparzer) in one-movement works that may very much be termed variants of the symphonic poem. The three female protagonists of Goldmark’s overtures are heard here on CD along with his two Scherzos for Orchestra – works in which the composer reveals his flirtatious side.
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