Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Extraits de "Don Giovanni"
"Ich bitte, schönste Damen-O Seid nicht so spöde", extrait de "Cosi fan tutte"
"Bravo, signor padrone! Se vuol ballare

Le panorama est vaste, tout entier capté au Staatsoper de Vienne dont Walter Berry fut un pilier au long de la décennie 1960. Mozart d’abord, Guglielmo ironique (d’un Cosi selon Böhm qu’on aimerait avoir au complet : Güden, Ludwig, Kmentt, Dönch !), Figaro rageur, Leporello cruel, et au tout début, alors qu’il faisait partie de le troupe Mozart assemblée par Böhm un peu de son Mazetto furieux en allemand ! L’alliance de la note et du mot firent ses Mozart impérissables, ne manque que Papageno, qui sera son étendard. Génial, son Wozzeck regarde dans une tout autre direction aussitôt qu’en 1955 et évidemment pour Böhm, et à l’autre extrémité du spectre temporel l’invocation méphitique de Klingsor face à la Kundry de Leonie Rysanek , ce Falstaff vif argent pour Lorin Maazel, enfin, et absolument génial, le grand monologue de La Roche, aussi tard qu’en 1993, le portrait est complet coté opéra, mais il faudrait un jour qu’Orfeo documente le chanteur sacré, et d’abord son Christ de la Passion selon Saint Jean ! (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)