Giuseppe Verdi (1813-1901)
Aida, opéra en 4 actes
Attila, opéra en 1 prologue et 3 actes
Don Carlo, opéra en 4 actes
Ernani, opéra en 4 actes
Giovanna d'Arco (Jeanne d'Arc), opéra en 1 prologue et 3 actes
I due Foscari, opéra en 3 actes
La forza del destino (La Force du destin), opéra en 4 actes
La Traviata, opéra en 3 actes
Macbeth, opéra en 4 actes
Otello, opéra en 4 actes
Rigoletto, opéra en 3 actes et 4 tableaux
Simon Boccanegra, opéra en 1 prologue et 3 actes
Stiffelio, opéra en 3 actes
Un bal masqué (Un ballo in maschera), opéra en 3 actes

Orchestra e Coro del Teatro La Fenice
Fernando Previtali, direction (Aida)
Bruno Bartoletti, direction (Attila, I due Foscari)
Georges Prêtre, direction (Don Carlo)
Nino Sanzogno, direction (Ernani, Un bal masqué, Otello)
Carlo Franci, direction (Jeanne d'Arc)
Mario Rossi, direction (La Force du destin)
Nello Santi, direction (La Traviata)
Gianandrea Gavazzeni, direction (Macbeth)
Jesus Lopez-Cobos, direction (Rigoletto)
Antonio Votto, direction (Simon Boccanegra)
Eliahu Inbal, direction (Stiffelio)

Une perle domine cette sélection inégale : le "Macbeth" de 1968, dirigé classique par Gianandrea Gavazzeni. Il conserve la plus incendiaire des Lady selon Leyla Gencer, scène du somnambulisme irréelle, adresse à Macbeth où elle ne craint pas la vocalise, une interprétation majeure qui faisait face à celle de Callas sans lui céder. Elle est bien mieux enregistrée à la Fenice que durant la fulgurante soirée palermitaine, et aussi bien entourée : Guelfi est pénétré de remord, veule à souhait, Casellato-Lamberi quasi trop héroïque pour Macduff, qui s’en plaindrait ? L’écho de cette soirée historique mériterait un tiré à part. Deux divas assez maison font le prix de cinq autres captations. Rita Orlandi Malaspina, admirable soprano Verdi, est une saisissante Amelia dans "un Ballo in maschera" où Carlo Bergonzi tient le public vénitien en admiration devant ses filés, une touchante Desdemona face à l’Otello de Mario del Monaco surveillant plus son chant qu’à l’habitude, tout comme le Iago indépassable de Tito Gobbi. L’archive la plus, repérée est bien l’"Ernani" de 1967, toujours face à Del Monaco, rendu ici dans un son autrement présent que dans nombre d’éditions pirates, il semble même un peu amélioré face aux précédentes parutions sous le même label. Maria Chiara, qui fut si peu présente au disque, était dans le plein rayonnement de sa voix durant ses années vénitiennes ; elle fait à elle seule le prix d’une "Traviata" où tous ses comprimari sont dans un petit jour, même Nello Santi en but à un orchestre exsangue. Vous l’admirerez plutôt dans un "Simon Boccanegra" méconnu des discophiles. Son Amelia Grimaldi émouvante et volontaire est un modèle qui inspire une distribution de haut vol, Ruggero Raimondi noircissant son Jacopo face au Doge si humain de Mario Zanazi, dont seul Pierro Cappucilli retrouvera la déchirante noblesse. D’autre perles ? La jeune Ricciarelli irradie en Giovanna d’Arco, et plus encore son Elisabetta au centre d’un "Don Carlos" sans faste, que George Prêtre dirige comme un drame intime, le cast restant l’un des plus prestigieux jamais assemblé par la Fenice : Cossoto, Luchetti, Ghiaurov, Cappucilli, équipe venue de la Scala où le jeune Abbado l’avait assemblée. L’affiche la plus ancienne, la "Forza" de 1966, ne doit pas être ignorée, alors même qu’elle est peu connue, rarement citée dans les discographies critiques. La Fenice avait invité Elinor Ross, grand soprano dramatique états-uniens. On possède peu d’enregistrements de cette grande voix qui se dévolu aux rôles verdiens. L’instrument est superbe, bien capté alors que la soprano était au sommet de son art, Venise avait vu sa "Norma", elle serait sur les scènes ultramontaines une Abigail de première force, et pour Vienne une Amelia où se rappelait l’héroïsme suicidaire de Cerquetti. Ne serait-ce que pour elle, la soirée est indispensable, on entend les vénitiens admiratifs, et à juste raison. La Maison a assemblé autour de sa prima donna une distribution de haut, Silvano Carolli gourmand son Alvaro à la façon de Del Monaco, Giovanna Vighi soignant sa Preziosilla, Gastone Limarilli ne décevant pas en Don Alvaro. Dans les propres standards féniciens, une soirée historique dont Mario Rossi, rompu à l’ouvrage, assure la sombre dramaturgie. On pourra s’attarder sur le Rigoletto de Cappucilli justement, la scène le délivrant de la réserve qu’il avait mise au disque, savourer une ténébreuse "Aida" (Tucci, Cossoto, Labo, Protti, l’équipe régnait alors sur l’œuvre dans tous les théâtres italiens, la soirée vénitienne privilégiant la part intime de l’œuvre, magnifique acte final) , retrouver l’autorité spectaculaire de l’Attila de Boris Christoff à son meilleur. Les deux raretés sont inégalement traitées : Bartoletti transforme "I due Foscari" en un drame implacable autour du Doge de Renato Bruson, modèle de style, alors qu’Eliahu Inbal fait tout pour animer "Stifelio", hélas peu suivi par une équipe de chant un rien atone. Au fond, qui voudrait se priver de tout ceci, offert à si petit prix ? (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)

This 30-CD box set is a prestigious collection highlighting the most important operas by Giuseppe Verdi, the greatest Italian opera composer of the 19th century. Performed by the esteemed Orchestra e Coro del Teatro La Fenice – one of Italy’s most renowned opera houses – this set features some of Verdi’s greatest masterpieces, including La Traviata, Rigoletto, Macbeth, Otello, and Don Carlo. The recordings feature passionate interpretations, rich musical insight, and the authentic sound of an opera ensemble steeped in the Verdi tradition. Vocal soloists and conductors bring dramatic depth and emotional intensity to every scene, paying tribute to Verdi’s unique ability to capture the essence of human drama in music. This box set is designed for opera enthusiasts, collectors, and anyone seeking to explore Verdi’s work – whether as an introduction to his operatic world or as a valuable addition to an existing classical music collection. Elegantly packaged, it offers not only a musical journey through Verdi’s greatest works but also a perfect gift and collector’s item. An essential homage to one of the greatest composers in music history.