Vaughan-Williams écrivit la cantate « Dona nobis pacem » pour solistes, chœur et orchestre, pour la plupart en 1936. Ce fut, à l’époque, un commentaire sur l’état de l’Europe qui avançait inexorablement sur le chemin de la guerre. Les paroles sont empruntées de l’auteur Walt Whitman et des Saintes Ecritures. L’œuvre, en cinq sections, commence avec le leitmotiv (le Dona nobis pacem), décrit les effets bouleversants de la guerre sur la ville et la campagne et son implacable dureté, la réconciliation, l’enterrement de deux vétérans, et le passage de l’Ange de la Mort. Elle se termine sur une impression d’optimisme. Une œuvre majeure de Vaughan-Williams, à placer à côté de la Sea Symphony et la Mass in G minor, une œuvre dans la grande tradition chorale anglaise. Hough écrivit cette petite messe catholique (en latin), à l’origine une commission pour la Cathédrale de Westminster, puis la remania avec orchestre. L’œuvre exprime les incertitudes du croyant, le compositeur l’ayant surtout terminée après avoir survécu, indemne, à un très grave accident de voiture, d’où le titre « Missa Mirabilis » ! (Rob MacAoidh) Dona nobis pacem fut, en quelque sorte, un succès inattendu pour Vaughan Williams. Tel un cri du cœur, appel à la paix, composé en 1936 comme pièce d’occasion pour le Huddersfield Choral Society, cette œuvre est à ce jour l’œuvre la plus jouée de Vaughan Williams. Cette dernière est associée ici au premier enregistrement de la Missa Mirabilis de Stephen Hough (ce titre fut inspiré par un terrible accident sur l’autoroute), œuvre qui partage avec la précédente la capacité de paraître plus grande dans sa totalité que par la somme de ses parts. Andrew Litton dirige le Colorado Symphony et deux éminents solistes, Sarah Fox et Christopher Maltman. Dona nobis pacem became a somewhat unexpected hit for Vaughan Williams. A fervently anti-war plea from the heart composed in 1936 as a pièce d’occasion for the Huddersfield Choral Society, it remains to this day one of the composer’s most widely performed works. Coupled with it here is the first recording of Stephen Hough’s Missa Mirabilis (the title derives from an unfortunate motorway incident), a work which shares with the Vaughan Williams an ability to seem very much greater than the sum of its parts. Andrew Litton directs the Colorado Symphony and all-star soloists Sarah Fox and Christopher Maltman.
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