Theodorakis Medea opéra Titarenko Feljaer - INT3320 - Lyrique - par Wergo

Theodorakis : Medea (opéra). Titarenko, Feljaer.

Format : 3 CD
Durée totale : 03:24:47

Enregistrement : 01/10/1999
Lieu : Capella Concert Hall de Saint Petersbourg
Pays : Russie
Prise de son : Stereo

Label : Wergo
Référence : INT3320
EAN : 0750447332027

Année d'édition : 2000
Date de sortie : 22/11/2010

Genre : Classique

Mikis Theodorakis (1925-2021)
Medea (Opéra en deux actes basé sur la tragédie homonyme d'Euripides)

Emilia Titarenko, soprano
Nikolai Ostrofsky, ténor
Peter Migounov, baryton
Wladmir Feljaer, baryton
Irina Liogkaja, mezzo-soprano
Eugeni Witshnewski, ténor
Daria Rybakava, mezzo-soprano
Juri Worobiow, baryton-basse
Orchestra Symphonique d'Etat de Saint Petersbourg
Chœur Glinka de Saint Petersbourg
Mikis Theodorakis, direction

Avec l’opéra Medea, Theodorakis est parvenu à un parfait équilibre entre lyrisme et expressivité, entre les interventions des solistes, la part des chœurs et les explosions fulgurantes de l'orchestre. Le compositeur nous propose ici une œuvre à la fois moderne et classique, le livret étant basée sur l’un des classiques de la littérature mondiale : Médée, d’Euripide. Une vision nouvelle de la tragédie grecque, à travers le filtre contemporain d’un compositeur unique, dont l’âme est ancrée comme aucun autre dans la tradition ancestrale de son peuple.

Theodorakis est venu tard à la mise en musique de la Tragédie Grecque, ce qui étonne encore aujourd’hui, et a d’emblée pensé une trilogie dont les volets furent consacrés respectivement à trois caractères féminins fondateurs : Médée, Electre et Antigone. / Pour Médea, il imagina une ouvre totale d’une puissance suggestive assez extraordinaire, coulée dans un langage traditionnel, mettant en œuvre un canto-parlando qui cerne au plus près le caractère des protagonistes. Théâtre des mots avant tout, défendu ici par le compositeur qui en assure la direction à la tête des forces de la Chapelle Académique de Saint-Petersbourg. Distribution russe où brille particulièrement le Jason très lyrique de Nikolai Ostrofsky et la Médée d’Emilia Titarenko, grande soprano impressionnant par le mordant du verbe comme par la profondeur du timbre (Discophilia, Artalinna.com). (Jean-Charles Hoffelé)