|
Format : 1 CD Durée totale : 01:09:00
Enregistrement : 1981 Pays : Allemagne
Label : Orfeo Référence : C018821 EAN : 4011790018126 Code Prix : DM019A
Année d'édition : 1991 Date de sortie : 01/12/2021
Genre : Classique
|
|
 |
Theobald Böhm (1794-1881) Duettino en ré majeur, n° 66 Nel cor piu non mi sento, op. 4 Grande Polonaise en ré majeur, op. 16 Andante pastorale, op. 31 Romance en fa majeur, n° 68 Fantaisie sur un air allmand en mi bémol mi majeur, op. 22 Fantaisie sur un thème de Schubert en la bémol majeur, op. 21 Pièce facile en do majeur, n° 67 Elegie en la bémol majeur, op. 47Joseph Bodin de Boismortier (1691-1755) Concerto pour flûtes n° 1 en sol majeur
Ursula Burkhard, flûte Irena Grafenauer, flûte William Bennett, flûte András Adorkan, flûte Aurèle Nicolet, flûte Michel Debost, flûte Barton Weber, piano
|
 
 Curieusement est remis en circulation ce témoignage munichois d’un hommage rendu à l’orfèvre, flûtiste et compositeur Theobald Böhm (1794-1881), le 27 novembre 1881. Pour ce faire, six des virtuoses les plus renommés de l’époque se réunirent au Théâtre Cuvilliés et programmèrent plusieurs œuvres de Böhm illustrant les diverses facettes de ses talents. Inventeur en 1832 de la flûte aux anneaux mobiles, puis de la flûte cylindrique en 1847, Böhm avait pris dès 1818 des leçons de composition auprès de Graetz et Stuntz. Professeur de flûte et virtuose itinérant, il laisse plus de 47 œuvres pour la flûte avec pour la majeure partie d’entre elles un accompagnement ad libitum avec piano ou orchestre. On appréciera dans cet enregistrement la virtuosité des Variations sur un thème de Paisiello (Michel Debost), l’éclat de sa Grande Polonaise (William Bennett), le charme de l’Andante pastorale (Ursula Burkhard), l’émotion des variations sur Trockne Blumen de Schubert (Aurèle Nicolet) et l’infinie variété de ses modulations. On gardera aussi en souvenir la grâce rayonnante de la Fantaisie sur un air allemand (András Adorján) et ce chant du cygne qu’est l’Élégie composée l’année de sa mort (Irena Grafenauer) rappelant par instants les soupirs des âmes heureuses aux paradis élyséens. La plupart de ces interprètes sont désormais entrés dans le grand âge et ne se produisent plus ; Aurèle Nicolet est décédé (2016). Cette republication est donc aussi un hommage à une génération mémorable de flûtistes d’exception. (Jacques-Philippe Saint-Gerand)

|
. |
 |
|
|