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Format : 1 SACD Hybride Total Time : 01:19:00
Recording : 2006 Location : Moscou Country : Russie Sound : Studio / Stereo/Surround
Label : Caro Mitis Catalog No. : CM0072006 EAN : 4607062130223
Publishing Year : 2009 Release Date : 10/05/2010
Genre : Classical
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Robert Schumann (1810-1856) Blumenstück, op. 19 (dédié à Mrs Friederike Serre on Maxen) Sonate pour piano n°1 en fa dièse mineur, op. 11 (dédié à Clara par Florestan et Eusebius) Kreisleriana, 8 fantaisies pour piano, op. 16 (dédié à son ami Frédéric Chopin) Arabeske, op. 18 (dédié à Mrs Friederike Serre on Maxen)
Yury Martynov, piano
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Quatre œuvres importantes pour piano seul de Schumann, dont la célèbre Kreisleriana, dédié à son ami Chopin et la Sonate n° 1, dédiée à son épouse Clara. Inclus également la Blumenstück op. 19 et l’Arabeske op. 18 dédiés à Friederike Serre auf Maxen. Yury Martynov, pianiste russe membre du fameux Trio Playel de Saint Petersbourg. Yuri Martynov ? Mais si, souvenez-vous : il y a une dizaine d’années, son intégrale des symphonies de Beethoven transcrites par Liszt, sur pianos anciens… Une avalanche de critiques enthousiastes et de distinctions. Depuis, le pianiste russe semble se faire plus discret et de fait ses derniers disques sont issus de prises de son réalisées avant 2010. C’est le cas ici avec ces Schumann sur piano moderne, qui mettent la focale sur des œuvres datant d’avant le mariage avec Clara. Pour se faire une idée du disque rien de tel que les "Kreisleriana", parangon de l’idéal romantique fondé sur l’esthétique du fragment : pas un thème qui soit exploité plus de deux minutes, dix-sept idées fulgurantes en une demi-heure, un feu d’artifice. Martynov s’y révèle un pianiste excellent : exactitude rythmique, maîtrise technique sans faille, attention au détail… et ça ne prend finalement pas, restant plutôt académique façon reprise de dressage de haute école. Pour le souffle, le lyrisme, les couleurs, les délires « bipolaires » et les bouffées de sentiments excessifs de "Eusébius et Florestan", il faudra voir ailleurs. Le disque ravira donc les tenants d’une certaine objectivité qui préfèrent qu’on ne surjoue pas le texte, attitude tout à fait respectable. Mais pour ma part je vais retourner vers mes subjectifs préférés : Eric Le Sage (pour son vent de folie) et Murray Perahia (pour la profondeur empathique de son analyse)... (Olivier Eterradossi)
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