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Diapason de juin 2016 Critique de Rémy Louis Page n° 114
Format : 1 CD Digipack Durée totale : 01:07:33
Enregistrement : 09/02-07/03/2015 Lieu : Cologne Pays : Allemagne Prise de son : Stereo
Label : Audite Référence : AUD97718 EAN : 4022143977182
Année d'édition : 2016 Date de sortie : 30/03/2016
Genre : Classique
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Robert Schumann (1810-1856) Pièce de concert pour piano et orchestre en ré mineur, op. 134 Fantaisie pour violon et orchestre, op. 131 Pièce de concert pour piano et orchestre en sol majeur, op. 92 Pièce de concert pour 4 cors et orchestre, op. 86
Patricia Kopatchinskaja, violon Alexander Lonquich, piano Paul van Zelm, cor Ludwig Rast, cor Rainer Jurkiewicz, cor Joachim Pöltl, cor Orchestre Symphonique de la radio de Cologne Heinz Holliger, direction
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 La fluidité de la phrase et le raffinement sonore situent le Konzertstück op. 92 dans la descendance du concerto pour piano tandis que la plénitude des quatre cors et le ton conquérant de l’op. 86 préludent à la puissance de la symphonie "Rhénane". Nous étions en 1849. 1853… l’inexorable déclin de l’astre Schumann préserve ses dernières lueurs pour les nouveaux horizons révélés par le Konzertstück op. 134 et la Fantaisie op. 131. Ces quatre œuvres se coulent dans une forme libre, idéale pour le déploiement de l’expression et qui, mieux que le cadre défini des concertos et des symphonies, donne toute la mesure d’un univers fantasque et irrationnel. Déterminantes, l’impulsion et l’irruption éruptives y créent des paroxysmes bien moins prévisibles. Une fois de plus, Holliger concilie l’aspect réfléchi, apollinien, de la lisibilité des lignes et l’aspect dionysiaque de la ferveur, de l’effusion lyrique émanant comme une voix unanime des solistes et de l’orchestre, mais sa direction solaire magnifiant le contraste et la clarté pourrait laisser de marbre les nostalgiques des timbres fondus, des legato sinueux, des élans remontant des profondeurs obscures, des tensions intériorisées, des paysages nimbés de mystère. (Pascal Edeline)  Schumann’s Konzertstücke complement his solo concertos. Confined to one movement, they are more concentrated, more pointed in their characters and freer in the development of their ideas than their bigger siblings. Patricia Kopatchinskaja puts her own stamp onto this compact genre. Corresponding to her performance of the Violin Concerto (Vol. 4), she also interprets the Violin Fantasy without any Romantic bias. She traces Schumann’s contrasts with a broad sound palette, clear sounds alternating with intensive vibrato, and virtuoso passages characterised by nimble agility. The Fantasy finds its expression in Kopatchinskaja’s free approach. Alexander Lonquich’s performance of the two Konzertstücke for piano follows an individual, but nonetheless Romantic reading, favouring rich sounds and carefully controlled accentuation as a means of expression. The covertly multi-movement Konzertstück for Four Horns reveals Schumann’s symphonic experience: he softens the boundaries of the symphony as a genre in the Classical-Romantic tradition.

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