Fanny Hensel (1805-1847)
Ave Maria
Was will die einsame Träne
Zauberkreis
Zwischen Capua und Gaeta
Andante en sol majeur, op. 2 n° 1
Allegretto grazioso en mi majeur, op. 2 n° 3
Schwanenlied, op. 1 n° 1
Wanderlied
Lebewohl
Frühlingslied
Die furchtsame Träne
O, wie beseligend
Nacht
Anm leuchtenden Sommermorgen
Lied der Free
Gebet in der Christnacht

Clara Schumann (1819-1896)
Liebeszauber, op. 13 n° 3
Ich hab in deinem auge, op. 13 n° 5
Die Stille Lotosblume, op. 13 n° 6
Loreley
O weh, des Schneidens das er tat
Am Strande
Liebst Du um Schönheit, op. 12 n° 4
Nocturne en fa majeur, op. 6 n° 2
Er ist gekommen, op. 12 n° 2
die gute Nacht

Bettina Pahn, soprano
Christine Schornsheim, pianoforte

Curieux parallèle : Robert Schumann essayant à toute force de faire publier la musique de son épouse à des éditeurs qui ne faisaient guère d’illusions sur la valeur de ces œuvres. Felix Mendelssohn tentant de dissimuler à quel point les compositions de sa sœur était supérieures aux siennes. Il était trop fin musicien pour ne pas s’en être aperçu : le génie de la famille Mendelssohn s’appelait Fanny. Pas sûr du coup que le rapprochement proposé par ce disque soit une si bonne idée. Bettina Pahn peut toujours mobiliser son talent de diseuse et faire un sort à chaque note, Christine Schornsheim – inattendue dans ce répertoire et que l’on retrouve avec plaisir - mettre un orchestre dans son pianoforte, chez Clara Schumann, malgré un métier incontestable, on reste à la surface des choses, et la joliesse tourne rapidement à l’ennui. L’imagination, l’inventivité musicale, la profondeur des sentiments sont du côté de Fanny : je continue à militer pour une édition critique intégrale de son œuvre, et pour son enregistrement bien entendu. Un beau disque, intelligemment mené par deux musiciennes engagées qui s’entendent idéalement. (Olivier Gutierrez)