|
Format : 1 CD Digipack Total Time : 01:19:40
Recording : 27-29/10/2019 Location : Polling Country : Allemagne Sound : Eglise / Stereo
Label : Genuin Catalog No. : GEN20710 EAN : 4260036257106 Price Code : DM019A
Publishing Year : 2020 Release Date : 30/09/2020
Genre : Classical
|
|
|
Franz Schubert (1797-1828) Schwanengesang, D 744 (arr. pour voix et orchestre de chambre d'A. Krampe)Robert Schumann (1810-1856) Dichterliebe, op. 48 (arr. pour voix et orchestre de chambre d'A. Krampe)
Daniel Behle, ténor Orchester der Kameroper München Christoph Gördes, direction
|
Le ténor Daniel Behle a choisi deux recueils incontournables de la littérature pour lied, à ceci près qu'ils sont ici arrangés pour orchestre par Alexander Krampe. La partie piano se voit ainsi parée d'un généreux manteau orchestral tandis que la voix (exquise il faut le reconnaître) du ténor incarne les protagonistes avec une belle spontanéité sans jamais chercher à en faire trop. Il respecte le texte à la lettre et soigne chaque inflexion, chaque nuance de l'articulation comme un bon élève sous l’œil sévère du maître. Pour chaque lied, l’incarnation se révèle plus ou moins pertinente. L'équilibre de la voix avec les instruments de l'orchestre est d'ailleurs problématique (Un Doppelgänger sombre à souhait et un Ständchen dépareillé) et ce dernier paraît parfois redondant (Aufenthalt). Chez Schumann on retrouve cette même ambivalence. L'orchestre est d'une sublime évanescence moirée, Krampe s'inspirant sans doute dans son orchestration des cycles malhériens (Kindertotenlieder, Rückert-lieder) et la voix fluide sobre et juvénile de Behle s'enfonce doucement dans cet écrin cotonneux dans un parcours que l'on voudrait sans doute plus chaotique et accidenté. Dans les deux cycles, une seconde écoute séparée s'avère au moins nécessaire pour suivre le chanteur dans ses pérégrinations et jouir véritablement de la partie orchestrale, comme un bon vin que l'on fait décanter. (Jérôme Angouillant) The star tenor Daniel Behle sings for the first time here in a Genuin production. Together with the orchestra of the Kammeroper München, he interprets two of the most beautiful song cycles ever, namely Franz Schubert's Schwanengesang and Robert Schumann's Dichterliebe. In both cycles, Alexander Krampe transforms the original piano accompaniment into an exciting orchestral arrangement. This is best supported by the sonorous and supple voice of Daniel Behle: from the delicate weaving of Schubert's Liebesbotschaft to the pale surfaces of his Doppelgänger to the cutting rhythms of Schumann's Die alten, bösen Lieder.
|
. |
|
|
|