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Diapason from June 2022 Review de Sylvain Fort Page No. 98
Format : 1 CD Total Time : 01:11:36
Recording : 18-21/12/2017 Location : Londres Country : Royaume-Uni Sound : Eglise / Stereo
Label : Hyperion Catalog No. : CDA68169 EAN : 0034571281698 Price Code : DM022A
Publishing Year : 2022 Release Date : 11/05/2022
Genre : Classical
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Franz Schubert (1897-1828) An den Mond, D 259 An den Mond, D 296 Wandrers Nachtlied n° 1, D 224 Wandrers Nachtlied n° 2, D 768 Im Frühling, D 282 Ständchen, extrait de "Schwanengesang", D 957 Szligkeit, D 433 Abendstern, D 806 Der Tod und das Mädchen, D 531 Am Tage Aller Seelen, D 343 Rastlose Liebe, D 138 Ganymed, D 544 Gesang an Silvia, D 891 Der Musensohn, D 764 Lachen und Weinen, D 777 Erlkönig, D 328 Nacht und Träume, D 827 Auf dem Wasser zu singen, D 774 Im Abendrot, D 799 Frühlingsglaube, D 686
Alice Coote, mezzo-soprano Julius Drake, piano
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Paradoxe, Schubert écrivait ses lieder pour des amis qui les chantaient modestement, le compositeur les accompagnants au piano, pourtant rien ne m’y charme plus que les grandes voix : elles saisissent l’intensité de l’expression, emportent l’élévation spirituelle de bien des pages. Grande voix, formée à l’oratorio et devenue une des plus éloquentes mezzo-sopranos de notre temps sur les scènes lyriques, Alice Coote l’est absolument, le Lied demeurant son jardin secret et Schubert une obsession. Hier elle nous offrait un saisissant Winterreise, aujourd’hui elle herborise un récital prenant sans crainte dans les lieder les plus célèbres, mais que l’on n’entend pas souvent osés par des voix de femmes. Ouvert et refermé par les deux mises de l’An der Mond de Goethe, le voyage se complait dans le sombre, dans les lieder où le tragique se pare d’une élégance qui est naturellement apparié à son timbre. Ecoutez son Zwerg inquiet, cette diction où passe comme le souvenir du timbre de Janet Baker, merveille juste sinistre comme il faut, vrai ballade horrifique. Au centre, une éclaircie fabuleuse fait mordorer et soupirer sa voix : la divine pesée de Ganymed, le sourire impérieux d’An Sylvia, la ronde bondissante du Musensohn, le demi caractère délicieux de Lachen und Weinen, rendent incroyable la furia d’un Erklönig d’anthologie où Julius Drake tient la bride, ardant les échanges terribles entre le fils et le père. Tout au long du disque son piano de peintre – des paysages et des sentiments – fait merveille. Magnifique album qui laisse espérer d’autres incursions schubertiennes d’Alice Coote. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)
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