Gioacchino Rossini (1792-1868)
La Cenerentola, opéra-bouffe en 2 actes
Le Barbier de Séville (Il barbiere di Siviglia), opéra en 2 actes

Raquela Sheeran (Clorinda)
Lucia Cirillo (Tisbe)
Ruxandra Donose (Angelina (Cenerentola))
Nathan Berg (Alidoro)
Luciano Di Pasquale (Don Magnifico)
Maxim Mironov (Don Ramiro)
Simone Alberghini (Dandini)
The Glyndebourgne Chorus
Bernard McDonald, direction
London Philharmonic Orchestra
Vladimir Jurowski, direction
Sir Peter Hall, mise en scène
Hildegard Bechtler, scénographie
Mortiz Junge, costumes
Peter Mumford, lumière
(La Cenerentola)

Danielle De Niese (Rosina)
Alessandro Corbelli (Dr Bartolo)
Björn Bürger (Figaro)
Taylor Stayton (Count Almaviva)
Christophoros Stamboglis (Basilio)
Janis Kelly (Berta)
The Glyndebourne Chorus
Jeremy Bines, direction
London Philharmonic Orchestra
Enrique Mazzola, direction
Annabel Arden, mise en scène
Joanna Parker, scénographie
Toby Sedgwick, chorégraphie
James Farncombe, lumière
(Le Barbier de Séville)

Depuis la création du Festival, Rossini est chez lui à Glyndebourne autant que Mozart. Un des maitres des lieux, Vittorio Gui, y aura imposé un style idéal qui auront remis sur le devant de la scène le « Barbier de Séville » (dans son habillage original) et la « Cenerentola » : c’est justice de les retrouver aujourd’hui dans deux productions parfaites qui feront de l’usage au novice comme au connaisseur. La régie très fine de Peter Hall saisi le demi caractère de « Cenerentola », Vladimir Jurowski donnant à l’ouvrage une poésie de conte où l’humour se fait volontiers grinçant, et quelle belle Angelina que Ruxandra Donose si subtilement entourée par le Don Ramiro de Maxim Mironov et l’impayable Dandini de Simone Alberghini. Et le Barbier ? Annabel Arden s’amuse et nous amuse, emportant une troupe jeune et encore un peu verte (l’Almaviva de Taylor Stayton) dans une fantaisie débridée, haute en couleurs, où brille une perle absolue, la Rosina d’une Danielle de Niese à ses débuts, totalement envoutante. Et quel Figaro rusé que Björn Bjürger ! Manque simplement à ce joli spectacle une direction plus pimentée que celle, agréable mais sans arrières plans, d’Enrique Mazzola. Ah si Vladimir Jurowski avait pu être ce soir là dans la fosse, ce doublé aurait été imbattable. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)

Paired here are two of Rossini’s best-loved operas in stunning Glyndebourne stagings showcasing the composer’s threefold genius for comic storytelling, musical energy and vocal fireworks. Vladimir Jurowski and Sir Peter Hall unite for a fresh and vibrant yet timelessly elegant production of Rossini’s setting of the Cinderella story, with a fine cast led by Ruxandra Donose in the title role. While the magical, boldly theatrical world that Annabel Arden creates for the amorous plots and intrigues of young Figaro’s Seville bustles with a gifted ensemble of singer–actors and merry mischief from the London Philharmonic Orchestra under Enrique Mazzola. Recorded in true Surround Sound.