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Format : 1 CD Durée totale : 01:13:23
Enregistrement : 11-13/01/2017 Lieu : Annandale-On-Hudson Pays : Etats-Unis Prise de son : Stereo
Label : Hyperion Référence : CDA68217 EAN : 0034571282176 Code Prix : DM022A
Année d'édition : 2018 Date de sortie : 02/05/2018
Genre : Classique
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Ferdinand Ries (1784-1838) Concerto pour piano n° 8 en la bémol majeur, op. 151 "Gruss an den Rhein" Concerto pour piano n° 9 en sol mineur, op. 177 Introduction et Polonaise, op. 174
Piers Lane, piano The Orchestra Now Leon Botstein, direction
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 Professeur puis ami de Beethoven, pianiste virtuose mais d’abord compositeur inspiré du premier romantisme, Ferdinand Ries ne mérite pas l’oubli relatif dans lequel le tient la musicologie contemporaine. Piers Lane a mille fois raison de se pencher avec tant de grâce et de poésie sur ses Concertos pour piano qui jadis retinrent l’attention de Felicija Blumental. Est-ce le début d’une intégrale ? Il faut l’espérer, car seul chez Naxos une intégrale honnête donnait accès à ces opus entre rêve et brio, très Weber dans l’esprit. Piers Lane a choisi deux opus de la maturité, après que Ries ait passé dix ans à Londres où enfin on avait reconnu son talent à sa juste valeur avant de s’en retourner dans son pays natal. Le grand Concerto en la bémol majeur « Gruss an den Rhein » célèbre les retrouvailles avec sa chère Rhénanie. Il est empli de stupéfiants paysages sonores, son écriture n’est que fantaisie et songe, son discours rapsode étonne sans cesse, bien dans le style des concertos narratifs dont John Fields popularisa la veine en Albion, et comme le Nocturne de son Larghetto est émouvant à force de mystères. C’est une toute couleur que Ries déploiera sept ans plus tard dans son ultime Concerto, sombre forêt teintée d’éclairs dramatiques qui dés son introduction donne le ton. Sa virtuosité incendiaire souligne à quel point il se voulait encore ce virtuose flamboyant qui avait enchanté Londres et qui brillera plus encore dans la tardive Introduction et Polonaise, avec son portique où résonnent de mystérieux cors de chasse. Le clavier ailé et tonnant de Piers Lane parle naturellement la langue de Ries, subtilement accompagné par l’orchestre assemblé par Leon Botstein. Vite, la suite ! (Discophilia - Artalinna.com). (Jean-Charles Hoffelé)

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