|
Format : 1 CD Total Time : 01:08:47
Recording : 2020-2021 Location : Varsovie Country : Pologne Sound : Studio / Stereo
Label : Hänssler Classic Catalog No. : HC19038 EAN : 0881488190380 Price Code : DM018A
Publishing Year : 2022 Release Date : 01/02/2023
Genre : Classical
|
|
 |
Sergei Rachmaninov (1873-1943) "Oh stay, my love, forsake me not!", op. 4 n° 1 "In the Silence of the Secret Night", op. 4 n° 3 "Oh, never sing to me again", op. 4 n° 4 "So many hours, so many fancies", op. 4 n° 6 "A Dream", op. 8 n° 5 "I Wait for Three", op. 14 n° 1 "O do not give", op. 14 n° 8 (Trans. pour piano seul de F. Meinders) "Spring Waters", op. 14 n° 11 "Tis Time", op. 14 n° 12 "Loneliness", op. 21 n° 6 "How fair this spot!", op. 21 n° 7 "On the Death of a Linnet", op. 21 n° 8 (Trans. pour piano seul de F. Meinders) "No, Prophet!", op. 21 n° 11 "The Heart's Secret", op. 26 n° 1 "All once I gladly owned", op. 26 n° 2 "Come, let us rest!", op. 26 n° 3 "Beloved, let us fly!", op. 26 n° 5 (Trans. pour piano seul de F. Meinders) "Christ is risen", op. 26 n° 6 "To the Children", op. 26 n° 7 "Let me rest here alone", op. 26 n° 9 "Night is mournful", op. 26 n° 12 "When Yesterday we met", op. 26 n° 13 "All things depart", op. 26 n° 15 "What wealth of rapture", op. 34 n° 12 "Vocalise", op. 34 n° 14 (Trans. pour piano seul de S. Rachmaninov) "Daisies", op. 38 n° 3 ((Trans. pour piano seul de S. Rachmaninov)
Alexander Anisimov, basse (voix) Beata Szalwinska, piano
|
 
 La part la plus méconnue du piano de Rachmaninov se trouve certainement dans son important corpus de mélodies, il y plie le grand meuble au sens du récit qui anime la voix, tout en élargissant la focale. Des paysages souvent ténébreux et un style volontiers déclamatoire emplissent la vaste brassée de romance qu’Alexander Anisimov collationne dans ce disque. Qui d’autres, sinon les grand anciens, de Pirogov à Reizen, auront osé se pencher sur les opus pour basse ? Batourin, Lisistian les ont adaptées à leurs voix de baryton, tout comme Sergei Leiferkus, mais une vraie basse, et une vraie basse chantante, comme Alexander Anisimov, Boris majeur de sa génération, donne ici toute l’ampleur tragique, la puissance émotionnelle de ces pages enténébrées. Magnifique de bout en bout, avec hélas un accompagnement un peu discret, mais toujours musical, qui semble parfois en retrait. Pourtant, lorsque Beata Szalwinska délivre les couleurs de son piano dans les cinq mélodies transcrites pour son seul instrument par Meinders, elle prend la parole avec une autorité certaine. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)  La mélodie tient une place essentielle dans l’œuvre de Rachmaninov, qui en composa tout au long de sa période créatrice, avant que l’exil puis sa carrière de concertiste et enfin sa santé déclinante n’espacent ses productions. Nous entendons ici le compositeur dans sa maturité, les œuvres présentées provenant pour l’essentiel des Opus 14, 21, et 26, de 1896, 1902 et 1906 respectivement. La basse Alexander Anasimov, legato de velours, est un peu gênée aux extrêmes de sa tessiture. Extraordinaire prestation de la pianiste Beata Szalwinska, maîtresse des dynamiques, des pianissimi les plus ténus à des fortissimi d’une puissance orchestrale, elle mène le discours, avec une intelligence et un sens de la relance donnant l’impression que c’est le chanteur qui l’accompagne. Admirable prise de son qui ménage une balance parfaite entre les deux artistes dont les timbres finissent par fusionner. On a le plus grand respect pour la maison Hänssler et la plus grande admiration pour son fabuleux catalogue, mais ne proposer ni notice, ni translittération du texte russe accompagnée d’une traduction en anglais au moins, ce n’est pas un travail éditorial sérieux. Ce disque est un joyau : il aurait mérité un plus bel écrin. (Olivier Gutierrez)

|
. |
 |
|
|