Giacomo Puccini (1858-1924)
Madama Butterfly, opéra en 3 actes

Asmik Grigorian, soprano (Cio-Cio-San)
Hongni Wu, mezzo-soprano (Suzuki)
Joshua Guerrero, ténor (B.F. Pinkerton)
Lauri Vasar, baryton (Sharpless)
Ya-Chung Huang, ténor (Goro)
Josef Jeongmee Ahn, baryton (Prince Yamadori)
Jeremy White, baryton-basse (Le bonze)
Veena Akama-Makia, mezzo-soprano (Kate Pinkerton)
Romanas Kudriasovas, basse (Le commissaire impérial)
Lee Hickenbottom, ténor (L'officier d'état-civil)
Eryl Royle, soprano (La mère de Cio-Cio-San)
Andrew O'Connor, basse (Oncle Yakusidé)
Amy Catt, mezzo-soprano (La cousine de Cio-Cio-San)
Kiera Lyness, soprano (La cousine de Cio-Cio-San)
Orchestra of the Royal Opera House
Kevin John Edusei, direction
Moshe Leiser, mise en scène
Patrice Caurier, mise en scène

En dix ans la production de Moshe Leiser et Patrice Caurier est devenue un classique, avec son Japon intemporel et la subtilité d’une direction d’acteur qui saisit toute la psyché de Cio-Cio-San. Covent Garden reprend ce spectacle parfait d’abord pour la Butterfly d’Asmik Grigorian, tragédienne consommée qui refuse à l’héroïne cette fragilité générique qui aura réduit le personnage. Elle le fait à la hauteur de sa voix, plus sombre, plus tendue, consciente de son destin bien plus rapidement que tant d’interprètes qui perdent tout le premier acte en minauderie. Séducteur et veule tout ensemble, le Pinkerton si bien chantant de Joshua Guerrero vaut pour modèle, la Suzuki jamais surjouée de Hongni Wu itou, les comprimari jaillissent de la trame du drame, incarnés comme rarement, chacun dessiné avec art par les metteurs en scène. Sur ce drame implacable, remarquablement filmé, Kevin John Edusai d’une main raffine l’orchestre si inventif écrit par Puccini, de l’autre tend inexorablement le drame jusqu’au seppuku. Admirable soirée qui dit tout d’un chef d’œuvre trop souvent dévoyé. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)

When young Japanese geisha Cio-Cio-San marries American naval officer Pinkerton, she believes she is entering a marriage for life. Forsaking her religion and community, she dreams of a future with her new husband, only to learn that for Pinkerton, their marriage is merely an illusion — one with tragic consequences. With its exquisite score, Giacomo Puccini’s poignant 1904 opera is as beautiful as it is shattering. Drawing inspiration from 19th-century European images of Japan, Moshe Leiser and Patrice Caurier’s production stars Asmik Grigorian in the title role, with Kevin John Edusei conducting.