On croyait connaître déjà toute la discographie de Mstislav Rostropovitch… Le voici dans un répertoire tout à fait inédit qui sous ses doigts devient un véritable classique : le Concerto pour violoncelle d’Andrzej Panufnik, que le label NMC rend pour la première fois au public français. Ce compositeur d’origine polonaise, qui a fuit le régime de son pays en 1953 pour s’établir en Angleterre, a été considéré par son pays d’adoption comme le plus grands des compositeurs anglais depuis Britten. Ce disque nous fait entendre la dernière œuvre d’Andrzej Panufnik, son Concerto pour violoncelle, écrit à l’attention de Mstislav Rostropovitch. Ce disque nous fait entendre la dernière œuvre d’Andrzej Panufnik, son Concerto pour violoncelle, écrit à l’attention de Mstislav Rostropovitch. Andrzej Panufnik est né en 1914 à Varsovie. Il commencera par des études de composition et de théorie de la musique au Conservatoire National de Varsovie (1932-1936). Attiré par la direction d’orchestre, il va se perfectionner auprès du grand Felix Weingartner (1937-38) puis Philippe Gaubert (1938-39). Mais la guerre éclate. Il rentre alors au pays, joue du piano en duo avec Witold Lutoslawski lors de concerts de charité ou organisés clandestinement. Il écrit aussi sous un pseudonyme des chansons patriotiques. Toutes ses premières œuvres sont détruites durant le soulèvement populaire de 1944. Après la guerre, c’est en temps que chef d’orchestre qu’il gagnera sa vie puisqu’il devient directeur des Orchestres Philharmoniques de Cracovie et Varsovie. Parallèlement il remporte plusieurs prix de composition en Pologne et à l’étranger. En 1954, il décide de quitter la Pologne pour l’Angleterre. Il ne pouvait approuver toutes les entraves des communistes aux libertés des artistes. Entre 1957 et 1959, il occupe le poste de directeur musical du City of Birmingham Symphony Orchestra. Ensuite il décide de se consacrer totalement à la composition, même s’il dirigera occasionnellement ses propres œuvres. En 1977, les autorités polonaises lèvent la censure qu’elles avaient établi plus de vingt-cinq ans auparavant sur ses œuvres. En 1984, Panufnik devient membre honoraire de l’Académie Royale de Musique de Londres et en 1987 membre honoraire de l’Association des Compositeurs Polonais (d’où il a été expulse en 1954). Mais ce n’est qu’en 1990 qu’il visitera à nouveau son pays natal et onze de ses œuvres seront alors interprétées au Festival « Automne de Varsovie ». Si Panufnik a quitté à quarante ans sa patrie, toutes ses œuvres ne cessent de rappeler qu’il est polonais. Toutes, à l’exception de quelques-unes écrites sur des textes anglais, tisse des liens étroits avec la Pologne. Parfois, ce sont des rappels de l’histoire douloureuse du pays, autre part des allusions au folklore ou à la musique sacrée. (Pierre-Yves Lascar) Andrzej Panufnik est né en 1914 à Varsovie. Il commencera par des études de composition et de théorie de la musique au Conservatoire National de Varsovie (1932-1936). Attiré par la direction d’orchestre, il va se perfectionner auprès du grand Felix Weingartner (1937-38) puis Philippe Gaubert (1938-39). Mais la guerre éclate. Il rentre alors au pays, joue du piano en duo avec Witold Lutoslawski lors de concerts de charité ou organisés clandestinement. Il écrit aussi sous un pseudonyme des chansons patriotiques. Toutes ses premières œuvres sont détruites durant le soulèvement populaire de 1944. Après la guerre, c’est en temps que chef d’orchestre qu’il gagnera sa vie puisqu’il devient directeur des Orchestres Philharmoniques de Cracovie et Varsovie. Parallèlement il remporte plusieurs prix de composition en Pologne et à l’étranger. En 1954, il décide de quitter la Pologne pour l’Angleterre. Il ne pouvait approuver toutes les entraves des communistes aux libertés des artistes. Entre 1957 et 1959, il occupe le poste de directeur musical du City of Birmingham Symphony Orchestra. Ensuite il décide de se consacrer totalement à la composition, même s’il dirigera occasionnellement ses propres œuvres. En 1977, les autorités polonaises lèvent la censure qu’elles avaient établi plus de vingt-cinq ans auparavant sur ses œuvres. En 1984, Panufnik devient membre honoraire de l’Académie Royale de Musique de Londres et en 1987 membre honoraire de l’Association des Compositeurs Polonais (d’où il a été expulse en 1954). Mais ce n’est qu’en 1990 qu’il visitera à nouveau son pays natal et onze de ses œuvres seront alors interprétées au Festival « Automne de Varsovie ». Si Panufnik a quitté à quarante ans sa patrie, toutes ses œuvres ne cessent de rappeler qu’il est polonais. Toutes, à l’exception de quelques-unes écrites sur des textes anglais, tisse des liens étroits avec la Pologne. Parfois, ce sont des rappels de l’histoire douloureuse du pays, autre part des allusions au folklore ou à la musique sacrée.
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