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Diapason from September 2020 Review de Pierre Rigaudière Page No. 100
Classica from March 2021 Review de Jérémie Bigorie Page No. 118
Format : 1 CD Total Time : 01:19:52 Sound : Stereo
Label : Hyperion Catalog No. : CDA68287 EAN : 0034571282879 Price Code : DM022A
Publishing Year : 2020 Release Date : 02/09/2020
Genre : Classical
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Toru Takemitsu (1930-1996) Rain dreamingHenry Cowell (1897-1965) Set of FourKaija Saariaho (1952-2023) Jardin Secret IIGavin Bryars (1943-) After Handel VesperAnahita Abbasi (1985-) Interwined distancesLuc Ferrari (1929-2005) Programme commun "Musique socialiste?"
Mahan Esfahani, clavecin
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 Wanda Landowska, réinventant le clavecin, n’eut de cesse de lui offrir de nouvelles œuvres, puis les clavecinistes restreignirent en quelques sorte l’instrument à son répertoire natif, mais dès les années soixante les compositeurs revinrent exploiter le monde sonore si singulier que leur offrait cet ancêtre : le clavecin reprenait place au XXe Siècle. Heny Cowell, maitre des claviers dont il tirait des sonorités inédites, voir même à coups de poing , ne put résister à l’instrument aux cordes pincées mais fut certainement effrayé par sa fragilité : son Set of four de 1960 est à contrario de ce disque manifeste, Cowell ne résiste pas au plaisir du pastiche, et pour ainsi dire à ses facilités, évoquant autant les virginalistes que Froberger avant de singer les canons de L’Art de la Fugue. Autrement éloquente est la sombre paraphrase sur les Vêpres romaines de Haendel que Gavin Bryars semble improviser, et comme Mahan Esfahani en fait résonner les fantaisies ! A l’autre bout de cet univers, le desséchement rhétorique de la grande pièce de Luc Ferrari en perdra plus d’un comme la machine à coudre revêche d’Anahita Abbasi, malgré l’invention et l’esprit du claveciniste. Alors allez plutôt au Rain dreaming de Takemitsu, allez surtout à la fantaisie belle comme la Musique nocturne de Bartók du Jardin secret II de Kaija Saariaho, univers sonore envouté qui amplifie le clavecin et l’enserre dans une quadriphonie de bande magnétique. C’est soudain l’irrépressible rechercher éperdue du Domaine musical qui semble renaitre. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)

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