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Mozart : The Jupiter Project, musique de chambre. Norris, Bircher, Balding, Skidmore.
Diapason de septembre 2019
Critique de Jean-Luc Macia
Page n° 113
Format : 1 CD
Durée totale : 01:19:49

Enregistrement : 11-13/06/2018
Lieu : Frome
Pays : Royaume-Uni
Prise de son : Stereo

Label : Hyperion
Référence : CDA68234
EAN : 0034571282343
Code Prix : DM022A

Année d'édition : 2019
Date de sortie : 01/08/2019

Genre : Classique
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Ouverture "La Flûte enchantée", K 620 (trans. J.N. Hummel)
Concerto pour piano n° 21 en do majeur, K 467 "Munich version" (trans. J.B. Cramer)
Ouverture "Les Noces de Figaro", K 492 (trans. J.N. Hummel)
Symphonie n° 41 en do majeur, K 551 "Jupiter" (trans. M. Clementi)

David Owen Norris, piano
Katy Bircher, flûte
Caroline Balding, violon
Andrew Skidmore, violoncelle

Mozart fut une énigme pour le XIXe Siècle. La persistance de "Don Giovanni" au répertoire des théâtres italiens et français, et celle de la "Zauberflöte" sur les scènes germaniques laissait graver dans la mémoire des amateurs de théâtre lyrique mieux qu’un nom : deux chefs-d’œuvre si différents qu’on peinait à les croire de la même plume. Les compositeurs pianistes se souvenaient de lui pour une autre raison : la grande série des concertos avaient initié l’engouement du public cultivé pour un genre où Hummel, Clémenti, Cramer s’illustraient d’abondance. Mais le génie de Mozart avait peu ou prou déserté le concert, les pianistes justement se le réappropriaient dans le cadre plus intime des salons où la célébration de son art par une élite choisie, et d’ailleurs une élite plutôt littéraire que musicale, était un devoir mais surtout un plaisir. De ce Mozart rhabillé par le XIXe Siècle, David Owen Norris dresse un portrait piquant, passionnant, gravant quatre transcriptions pour un quatuor qu’on croirait improbable : flûte, violon, violoncelle et pianoforte. Le plus étonnant reste que c’est la Symphonie "Jupiter" qui sort grandi de cette réduction à minima pour un quartetto si mince selon Muzio Clémenti : l’œuvre résiste à tout par ses perfections, mais David Owen Norris sait de son superbe Broadwood lui donner cet élan dont on croyait seul l’orchestre possible. Plus attendu et non moins réussi, le 21e Concerto revêtu de sonorités lumineuses par Johann Baptist Cramer, prend un ton uniment giocoso, légèreté des traits, finesse des pleins et des déliés que je retrouve dans l’ivresse mutine de l’Ouverture des "Noces" selon Hummel qui use d’une tout autre écriture pour celle de la "Zauberflöte", élargissant l’harmonie. Beau disque, utile, et qui nous fait voir et entendre le génie de Mozart sous un angle nouveau. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)

Non, rien de commun entre ce « Jupiter Project » et le « Da Vinci Code » ! Postulat : puisque Clementi l’utilisa pour réduire la symphonie éponyme de Mozart, appelons « ensemble Jupiter » la formation « trio avec piano plus flûte » pour laquelle tant d’éditeurs commandèrent dès la fin du 18ème siècle moult transcriptions. Puis fouillons la littérature à la recherche d’autres œuvres de Mozart réduites ainsi, telles que maints bourgeois mélomanes du 19ème siècle ont dû les découvrir. Voici donc, accompagnant la Jupiter modèle Clementi, deux ouvertures réduites par Hummel et le concerto KV467 au fameux Andante. Bien sûr, sous peine de sécheresse, la réussite de l’entreprise repose sur le choix d’instruments qui doivent avoir un caractère orchestral tout en étant assortis : le Broadwood reconstruit par Chris Barlow, le violon de l’atelier Amati, le violoncelle viennois de Thim et la flûte copiée de Grenser sont parfaitement en situation. A ce jeu, c’est le concerto qui s’en sort le moins bien. Deux raisons probablement : Cramer n’a pas la « patte » de ses confrères, et le piano doit courir deux lièvres à la fois, pâte orchestrale et soliste éthéré. Trop riche, trop résonnant, il ne peut y parvenir : on rêverait de l’entendre dans une réduction de ceux de Beethoven ! Formidable ouverture de la Flûte Enchantée, celle des Noces alourdie par le piano, Jupiter oscillant entre concerto pour piano et opéra. Voilà un disque que les mozartiens compulsifs comme moi ne voudront pas manquer, mais recommandable aussi aux curieux qui ne seront pas déçus. Vite, une suite ! (Olivier Eterradossi)

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