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Format : 10 CD Digibox Durée totale : 09:33:22
Enregistrement : 1990-1991 Pays : Pays-Bas
Label : Channel Classics Référence : CCSSEL6818 EAN : 0723385068181
Année d'édition : 2018 Date de sortie : 06/02/2019
Genre : Classique
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Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) Concerto pour piano n° 5 en ré majeur, KV 175 Concerto pour piano n° 6 en si bémol majeur, KV 238 Concerto pour piano n° 8 en do majeur, KV 246 Concerto pour piano n° 9 en mi bémol majeur, KV 271 Concerto pour piano n° 11 en fa majeur, KV 413 Concerto pour piano n° 12 en la majeur, KV 414 Concerto pour piano n° 13 en do majeur, KV 415 Concerto pour piano n° 14 en mi bémol majeur, KV 449 Concerto pour piano n° 15 en si bémol majeur, KV 450 Concerto pour piano n° 16 en ré majeur, KV 451 Concerto pour piano n° 17 en sol majeur, KV 453 Concerto pour piano n° 18 en si bémol majeur, KV 456 Concerto pour piano n° 19 en fa majeur, KV 459 Concerto pour piano n° 20 en ré mineur, KV 466 Concerto pour piano n° 21 en do majeur, KV 467 Concerto pour piano n° 22 en mi bémol majeur, KV 482 Concerto pour piano n° 23 en la majeur, KV 488 Concerto pour piano n° 24 en do mineur, KV 491 Concerto pour piano n° 25 en do majeur, KV 503 Concerto pour piano n° 26 en ré majeur, KV 537 Concerto pour piano n° 27 en si bémol majeur, KV 595 Concerto pour piano n° 28 en ré majeur, KV 382 "Rondo"
Jos van Immerseel, piano-forte Anima Eterna Brugge (sur instruments d'époque)
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 Malcolm Bilson et John Eliot Gardiner avaient signés une intégrale flamboyante des Concertos de Mozart, pianoforte bodybuildé, orchestre d’opéra, à quoi Anima Eterna et Jos van Immerseel apportèrent leur réponse en estompe, d’une insondable poésie : un autre monde tout simplement, où le pianiste distillait ses cadences magiques et subtiles. L’intégrale se sera bouclée en un peu moins d’une année, entre mars 1990 et février 1991 quel plaisir de la retrouver ! La fluidité du discours, les incroyables couleurs des instruments, ceux du soliste comme ceux de l’orchestre, le naturel d’un dialogue où le clavier est immergé dans un ensemble qui respire avec lui, tout ici confine à un naturel désarmant qui pour les grands concertos sombres préfère le tragique au pathos, l’éloquence à la brutalité. Mais tous s’épanouissent d’abord dans les concertos heureux, joués avec des fantaisies, une gourmandise et surtout une innocence rafraichissante. On n’est jamais très loin pourtant d’être sur une corde raide, entre le sourire et la larme, manière de saisir toute l’ambivalence du discours mozartien. A ce degré de compréhension intime je ne vois guère que Murray Perahia qui ait été ici aussi loin avec tant d’évidence. Commencez par le 17e Concerto, poursuivez par le 22e, retournez au 18e puis allez où vous voudrez, les portes de ce merveilleux paradis vous seront ouvertes. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)

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