Felix Mendelssohn Bartholdy (1809-1847)
Variations concertantes en ré majeur, op. 17
Sonate pour violoncelle et piano n° 1 en si bémol majeur, op. 45
Auf Flügeln des Gesanges, op. 34 n° 2
Schilflied, op. 71 n° 4
Assai tranquillo en si mineur (Albumblatt für Julius Rietz)
Romance sans paroles en ré majeur, op. 109
Sonate pour violoncelle et piano n° 2 en ré majeur, op. 58

Daniel Müller-Schott, violoncelle
Jonathan Gilad, piano

Comme elles sont singulières, les deux Sonates destinée à la grande caisse par Mendelssohn, emplies de contrastes, tourmentées, vouées à un espressivo qui n’aurait eu pour modèle que celles de Beethoven. A elles seules elles incarnent cette veine quasi Sturm und Drang dans son vaste corpus de musique de chambre. Sur cette écriture si contrastée, si mouvante, Mendelssohn déploie moins d’inventions mélodiques qu’à l’accoutumée. Peu importe, Daniel Müller-Schott chante avant tout, archet élégant mais capable de saisir la moindre inflexion, prêt à se cabrer dans le piano si volontiers fulgurant de Jonathan Gilad ; fusion idéale, aussi bien dans les élans des sonates, que dans la poésie discrète des pièces brèves (magnifique "Auf flügeln des Gesange"). Merveille, les si poétiques "Variations concertantes" qui ouvrent cet album parfait, à écouter en miroir de la récente proposition des Sol Gabetta et Bertrand Chamayou. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)