Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
"Ach, ich liebte", aria de Constance, extrait de "L'enlèvement au Sérail"
"Giunse al fin il momento. Deh vieni, non tardar", aria de Susanna, extrait de "Les noces de Figaro"
"Ach, ich fühl's", aria de Pamina, extrait de "La flûte enchantée"

Vincenzo Bellini (1801-1835)
"Eccomi, in lieta vesta", aria de Giulietta, extrait de "Les Capulets et les Montaigus"
"Qui la voce sua soave", aria d'Elvira, extrait de "I Puritani"

Giacomo Puccini (1858-1924)
"Chi il bel sogno di Doretta, aria de Magda, extrait de "La Rondine"
"Si, mi chiamano Mimi", aria de Mimi, extrait de "La Bohème"

Georges Bizet (1838-1875)
"C'est des contrebandiers", aria de Michaela, extrait de "Carmen"

Antonín Dvorák (1841-1904)
Song to the moon, extrait de "Rusalka"

Charles Gounod (1818-1893)
"Dieu quel frisson", aria de Juliette, extrait de "Roméo et Juliette"

Giuseppe Verdi (1813-1901)
"E strano...Sempre libera", aria de Violetta, extrait de "La Traviata"

Marija Vidovic, soprano
Philharmonie Baden-Baden
Francisco Araiza, direction

On lui donnerait, sur sa photo, dix-huit ans à peine et un prix de beauté. Une biographie réduite à sa plus simple expression, c’est-à-dire l’appréciation de son professeur, qui dirige aussi l’orchestre du disque, le ténor Francisco Araiza, et pas beaucoup de détails nulle part ailleurs sur cette chanteuse croate : on glane quelques détails, guère éclairants : à dix-sept ans, elle décrocha un grand prix à Dubrovnik, fréquenta les master-classes de J. Varady, H. Prey, D. Fischer-Dieskau, belles références ! Nul doute que la suite de sa carrière n’en révèle davantage, car elle est, comme on dit : « bien partie ». Une voix d’une incroyable opulence pour sa jeunesse, un grain très serré qui donne une émission chatoyante, un épanouissement qui éblouit, à mesure qu’elle monte, jusqu’à délivrer des aigus somptueux… un rêve ! Qui mieux est, son français est irréprochable, comme, du reste, l’italien et l’allemand. Il faut une audace… juvénile pour aborder les amples phrases de Micaëla aussi bien que les vocalises d’Elvira, pour s’offrir la Traviata, et surtout délivrer les départs sur les aigus qu’exige la Magda de la Rondine (Che il bel sogno di Doretta). Pour l’ampleur, la justesse, la facilité, l’élan dans l’aigu, on la comparerait à Beverly Sills : c’est dire ! (Danielle Porte)

“I am especially pleased to introduce to you a young singer, Marija Vidovic. In describing her voice, the words that come spontaneously to me are qualities like grace, sweetness and mellowness, and when it comes to her personality, I think of authenticity, charisma and above all elegance. All of those qualities amount to something special, something which anyone who loves music and the vocal art is always looking for but seldom finds: magic. I have often been witness to the spell she casts on her audience when performing. Allow yourself to be enchanted!” (Francisco Araiza). Marija Vidovic has performed regularly in concerts and song recitals in Germany, Austria, Liechtenstein, Switzerland, Croatia, Italy, China and Mexico. Her Opera Arias CD will premiere in September 2015, with the Baden-Baden Philharmonic Orchestra under the baton of Francisco Araiza.