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Format : 1 CD
Label : Quartz Référence : QTZ2101 EAN : 0880040210122 Code Prix : DM017A
Année d'édition : 2015 Date de sortie : 31/05/2017
Genre : Classique
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Anton Batagov (1955-) Berceuse extrait de "Breathin in-Breathing out"Frédéric Chopin (1810-1849) Berceuse en ré bémol majeur, op. 57Claude Debussy (1862-1918) Jimbo's Lullaby extrait de "Children's Corner"Leonid Desyatnikov (1955-) Berceuse extrait du film "Moscow"Franz Liszt (1811-1886) Wiegenlied (Chant du berceau), S 198Ottorino Respighi (1879-1936) NotturnoRobert Schumann (1810-1856) Schlummerlied, op. 124 n° 16Dimitri Chostakovitch (1906-1975) Berceuse extrait de la suite de ballet n° 3Valentin Silvestrov (1937-) Berceuse Benedictus (Nuit)Piotr Ilyitch Tchaikovski (1840-1893) Berceuse, op. 16 n° 1
Polina Osetinskaya, piano
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Genre musical universel, la berceuse est présente dans toutes les cultures du monde et, en occident, aussi bien dans le répertoire populaire que classique. Pour le moins éclectique, cette compilation proposée par la pianiste Polina Osetinskaya (qui s’y révèle grande musicienne) montre que ce thème qui ne se prête guère à l’originalité peut toutefois s’exprimer dans des langages divers, mais qu’au jeu de la figure imposée les compositeurs les plus créatifs et « modernes » ne sont pas forcément ceux que l’on imagine. Ainsi, la Berceuse de Chopin (1843), délicate improvisation variée déjà presque impressionniste, l’humble et mystérieux Wiegenlied de Liszt (1881) infiltré de chromatismes, ou la douce et grave Jimbo’s Lullaby du Children’s Corner de Debussy (1908) sont bien plus intéressants et novateurs que la banale Elégie de Chostakovitch (1934) et les pièces de Valentin Silvestrov et Leonid Desyatnikov (2000 et 2001) dont la gestuelle classico-romantique est plutôt fade et désincarnée. A tout prendre, c’est encore avec le Schlummerlied de Schumann (1841), merveille de tendresse et de poésie, la sombre et mélancolique Craddle Song de Tchaïkovsky (1872), première des Six Romances op.16 (ici transcrite par Rachmaninov), le rêveur et séduisant Nocturne de Respighi extrait des Six Pièces pour piano (1905) et la Berceuse minimaliste d’Anton Batagov (2007) que l’on a envie de s’endormir. (Alexis Brodsky)
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