Après Sakontala de Schubert (Diapason d’Or), le maître Frieder Bernius poursuit sa redécouverte de trésors oubliés, avec un nouvel enregistrement en première mondiale, l’opéra romantique Die Aeolsharfe du compositeur, pédagogue et éditeur allemand Justin Heinrich Knecht.  De son vivant, Justin Heinrich Knecht, aujourd'hui tombé dans l'oubli, était connu comme pédagogue, compositeur et éditeur. À l'exception d'un court et malheureux intermède à la cour de Stuttgart, il resta fidèle à sa ville natale, Biberach. Pendant son séjour à Stuttgart, il composa en 1807/1808 son œuvre la plus ambitieuse, l'opéra romantique "La harpe éolienne" ou "Le Triomphe de la musique et de l'amour". Frieder Bernius fit encore une fois honneur à sa réputation de découvreur de chefs d'œuvres romantiques lorsqu'il l'interpréta en version concertante, 200 ans après sa création. Knecht élargit magistralement les possibilités formelles de l'opéra, du plus simple aria jusqu'au nonette et aux deux finals d'acte. Il étonne plus encore le connaisseur avec de subtiles couleurs orchestrales, comme par exemple lorsqu'il imite le son de la harpe éolienne au moyen d'instruments de l'orchestre. L'influence de Mozart, en particulier de "La Flûte enchantée", est certes reconnaissable, mais ne déprécie jamais l'originalité musicale de Knecht. Bernius, chef engagé et compétent, ainsi que tous les interprètes de cet opéra, en font une découverte de grande valeur. (Olivier Gutierrez)  De son vivant, Justin Heinrich Knecht, aujourd'hui tombé dans l'oubli, était connu comme pédagogue, compositeur et éditeur. À l'exception d'un court et malheureux intermède à la cour de Stuttgart, il resta fidèle à sa ville natale, Biberach. Pendant son séjour à Stuttgart, il composa en 1807/1808 son œuvre la plus ambitieuse, l'opéra romantique La harpe éolienne ou Le Triomphe de la musique et de l'amour. Frieder Bernius fit encore une fois honneur à sa réputation de découvreur de chefs d'œuvres romantiques lorsqu'il l'interpréta en version concertante, 200 ans après sa création. Knecht élargit magistralement les possibilités formelles de l'opéra, du plus simple aria jusqu'au nonette et aux deux finals d'acte. Il étonne plus encore le connaisseur avec de subtiles couleurs orchestrales, comme par exemple lorsqu'il imite le son de la harpe éolienne au moyen d'instruments de l'orchestre. L'influence de Mozart, en particulier de la Flûte enchantée, est certes reconnaissable, mais ne déprécie jamais l'originalité musicale de Knecht. Bernius, chef engagé et compétent, ainsi que tous les interprètes de cet opéra, en font une découverte de grande valeur.

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