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Diapason de janvier 2021 Critique de Nicolas Derny Page n° 69
Format : 1 CD Durée totale : 01:19:19
Enregistrement : 1998-2019 Pays : Russie Prise de son : Stereo
Label : Northern Flowers Référence : NFPMA99142 EAN : 5055354481420 Code Prix : DM016A
Année d'édition : 2020 Date de sortie : 02/09/2020
Genre : Classique
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Karl Davydov (1838-1889) Allegro de concert, op. 11 Nocturne, op. 6 n° 1 Mélodie Romance sans paroles, op. 23 Adieu, op. 17 n° 1 Barcarolle, op. 17 n° 2 Solitude, op. 9 n° 1 Albumblatt, op. 37 n° 1 Kleine Mazurka, op. 37 n° 2 In the Morning, op. 41 n° 1 Nocturne, op. 41 n° 3 At Lake Lugano, op. 41 n° 4 Hymne pour 10 violoncelles, 2 basses et timbales Chaconne pour violoncelle, d'après une Chaconne de J.S. Bach
Marina Tarasova, violoncelle Alexandr Polezhaev, piano Gnessin Virtuosi Chamber Orchestra Mikhail Khokhlov, direction Cellists Ensemble of Davydov Symphony Orchestra
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 L’Allegro de concert, l’Hymne pour 10 violoncelles, deux basses et timbales ainsi que la transcription de la Chaconne de Bach sont enregistrés pour la première fois. Surnommé le « tsar des violoncellistes » par Tchaïkovski, Karl Davydov fut l’un des grands pédagogues du violoncelle au 19e siècle. Ses quatre concertos pour violoncelle abordent de manière exhaustive la virtuosité de l’époque. Son écriture fut profondément influencée par la technique et surtout l’esthétique romantique allemande. L’Allegro de concert avec orchestre est digne d’une partition de Mendelssohn. L’Hymne pour 10 violoncelles évoque l’esprit de la sérénade russe tchaïkovskienne, qui se serait enrichie de motifs de la liturgie orthodoxe russe. Davydov composa deux versions de cette œuvre. La première que nous entendons et qui est gravée pour la première fois, contraste avec la seconde qui fait intervenir une octobasse. Une pièce étonnante dont on croit entendre la présence d’un chœur grâce à l’ajout des deux contrebasses et des timbales. L’art du chant est mieux mis en valeur dans la dizaine de petites pièces dont le Nocturne op.6 et l’Adieu op. 17 qui empruntent au folklore russe, mais se souviennent aussi de l’écriture schumanienne. Le piano demeure, la plupart du temps, un accompagnateur vigilant. Le violoncelle de Marina Tarasova possède une superbe sonorité et l’interprète dose admirablement son vibrato, laissant respirer ces pages belles sans prétention. La transcription de la Chaconne de la Seconde Partita pour violon est impressionnante. (Jean Dandrésy)

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