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Johanna Martzy : Portrait. Fricsay, Antonietti.
Diapason de avril 2015
Critique de Nicolas Derny
Page n° 113
Format : 2 CD Digipack
Durée totale : 01:45:11

Enregistrement : 1953-1966
Lieu : Berlin
Pays : Allemagne
Prise de son : Eglise/Studio

Label : Audite
Référence : AUD23424
EAN : 4022143234247

Année d'édition : 2015
Date de sortie : 11/02/2015

Genre : Classique
Antonín Dvorák (1841-1904)
Concerto pour violon en la mineur, op. 53

Johannes Brahms (1833-1897)
Sonate pour violon n° 1 en sol majeur, op. 78

Johann Sebastian Bach (1685-1750)
Sonate pour violon n° 1 en sol mineur, BWV 1001

Georg Friedrich Haendel (1685-1759)
Sonate pour violon en la majeur, op. 1/3

Antonio Vivaldi (1678-1741)/Ottorino Respighi (1879-1936)
Sonate pour violon en ré majeur, RV 10

Fritz Kreisler (1875-1962)
Rondino sur un thème de Beethoven

Joseph-Hector Fiocco (1703-1741)
Suite n° 1 en sol majeur (arr. B. O'Neill)

Maurice Ravel (1875-1937)
Berceuse sur le nom de Gabriel Fauré

Manuel de Falla (1876-1946)/Fritz Kreisler (1875-1962)
Danse espagnole, extrait de "La Vida breve"

Johanna Martzy, violon
Jean Antonietti, piano
Orchestre Symphonique de la RIAS
Ferenc Fricsay, direction

Johanna Martzy, une violoniste pour les violonistes ? Longtemps la poignée de ses albums microsillons ne fut disponible au CD que dans un joli coffret Toshiba Japon. C’est là que j’ai appris son art si intense, ses cantabile audacieux, son violon aux registres si marqués, et dans un microsillon DG où Ferenc Fricsay lui accompagnait le Concerto de Dvorak, en le cambrant dès les accords de l’incipit. Depuis Testament a réédité les EMI, et DG republié dans la grande anthologie symphonique Ferenc Fricsay le Dvorak. La même œuvre enregistrée pour les micros de la radio deux jours plus tôt ouvre ce double album thésaurisant les enregistrements consentis par la violoniste hongroise au RIAS de Berlin. Même élan, même sonorité pleine, dans le final un rien de liberté en plus, et surtout l’équilibre parfait entre le soliste et l’orchestre : les questions et les réponses à égalité. Tout le reste de l’album est consacré à la musique de chambre où son accompagnateur de toujours, Jean Antonietti, l’accompagne finement, musicien auquel manque l’audace mais jamais la sensibilité : leur Première Sonate de Brahms est d’un lyrisme contagieux, les pièces baroques plus dites que ciselées, les bis plein de propos avant que de brillant – la Berceuse sur le nom de Fauré de Ravel ! Mais le sommet reste la Première Sonate de Bach dont les polyphonies s’incarnent par un jeu sur les registres sciant – les basses rugissent, les aigus flutent, ce n’est plus un violon c’est un orgue ! (Discophilia, Artalinna.com). (Jean-Charles Hoffelé)

La carrière discographique de la violoniste hongroise Johanna Martzy (1924-1979), démarrée chez Deutsche Grammophon et poursuivie sous la houlette de Walter Legge chez EMI-Columbia, n’a couvert que la première moitié des années 50, et est dominée par une gravure studio somptueuse du Concerto pour violon en la mineur, op. 53 d’Antonín Dvorák sous la baguette inspirée de son compatriote Ferenc Fricsay. Ce sont ces deux artistes que nous retrouvons ici dans cet enregistrement radio contemporain du même concerto (8 juin 1953), et il nous semble qu’en état de grâce, ils se soient surpassés par rapport à leur gravure DG pourtant déjà remarquable. Et cet état de grâce est d’ailleurs constamment présent également dans les œuvres de musique de chambre (magnifique Sonate pour violon n°1 de Brahms !) où l’inspiration de l’admirable violoniste ne faiblit jamais, nous offrant ainsi de ces pages des interprétations vibrantes et lumineuses, en un jeu riche et nuancé soutenant toujours l’intérêt. Ce double CD est un joyau vraiment bienvenu dans la trop brève discographie d’une artiste qui méritait mieux de la part des éditeurs. (Michel Tibbaut)

The Hungarian violinist Johanna Martzy was considered one of the great hopes of her generation during the 1950s. From her base in Switzerland, she conquered all the major European concert stages from 1950 onwards. Through a chain of unfortunate events, her career had already passed its apex during the early 1960s. At the end of the decade, her career that had begun so brilliantly finally came to a complete standstill. The doubts of this serious and introverted musician outweighed her longing and temptation to live a life in the limelight. Because Johanna Martzy’s recording career only lasted four years, her name has become a legend amongst experts; her recordings are rare collector’s items. Her highly conscious, careful selection of repertoire was completely consistent with her way of making music. The clear, brilliant tone, without any frills, of her preferred Carlo Bergonzi violin lends her playing a definite profile that is easy to recognise. She limited herself to a very manageable number of works ranging from Bach to moderate modern composers, but mastered these utterly. In 1953 she was engaged by the RIAS (today: Deutschlandradio Kultur) to participate in a production of the Violin Concerto in A minor, Op. 53 of Antonín Dvorák on the occasion of a concert with Ferenc Fricsay and the RIAS Symphony Orchestra. Since the orchestra at that time stood under the shock of impending disbandment, a recording of this same work with Deutsche Grammophon was made in order to gain financial support. Although both recordings were made in the same recording room within just a few days of each other, they are markedly different, especially in their respective sounds. The radio recording, which was long thought to have been identical to the recording made for commercial release, is being issued here for the first time. During the 1960s, when Johanna Martzy had begun to withdraw from the major concert stages for private reasons, she regularly came to Berlin to give recitals with her piano partner Jean Antonietti. On these occasions, she also visited the recording studios of the RIAS a number of times. All of the recordings made there that still exist today can be heard in this edition. Johanna Martzy’s mastery and beauty of tone on these recordings are utterly convincing, and show that she was still at the height of her powers at that time. Her death in 1979, hardly noticed by the general public, thus signified a tragic loss for the musical world.

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