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Format : 1 CD Digipack Total Time : 00:57:34
Recording : 2018 Location : Kvetnov Country : République Tchèque Sound : Eglise / Stereo
Label : AVI Music Catalog No. : KR11003 EAN : 7629999055667
Publishing Year : 2019 Release Date : 03/07/2019
Genre : Classical
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Johann Joseph Rösler (1771-1812) Concerto pour piano en mi bémol majeur Sinfonie en do majeur
Alena Hönigova, piano Orchester Eisenberg Jiri Sycha, direction
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 Bien qu’il n’ait vécu que 41 ans, Rösler laisse à la postérité plus de deux-cents partitions. Né en Bohême, ce virtuose du piano et Kapellmeister mena une brillante carrière entre Prague et Vienne. Il fut au service de la maison des Lobkowitz. Comment expliquer que son œuvre disparut aussi rapidement de la scène ? Composé entre 1802 et 1804, le Concerto en mi bémol majeur débute comme une ouverture beethovénienne. Insensiblement, l’orchestre nous conduit sur les terres des symphonies de Haydn. Curieuse musique, à vrai dire, ne manquant ni de charme ni d’énergie ! Après trois minutes d’introduction, voici l’entrée perlée du pianoforte, un Ibach d’après Anton Walter. Sa dynamique est poussée au maximum et on goûte les effets de l’immense cadence du premier mouvement, pétillante d’intelligence. L’écriture surprend jusque dans les rengaines et danses en forme de ländler. Voilà une musique de salon brillante, portée par un orchestre “Mozart” qui a du souffle. Plus mozartien, l’Andantino est aussi plus convenu. Le soliste introduit le finale et c’est vers Beethoven que l’on se tourne à nouveau. L’ensemble est bien tenu par l’orchestre et la soliste. Chacun d’eux varie la palette des couleurs. En quatre mouvements, la Symphonie (1805-1806) – et tout particulièrement l’Andante – fait songer aux dernières pages de Mozart. Dans cette musique, à chaque mesure, une idée nouvelle : changements de couleurs, de dynamiques, de contrastes de tempi. On navigue entre intermèdes d’opéra et esquisses d’ouvertures grandioses ! Les timbres naturels de l’orchestre traduisent avec un peu d’acidité, cette écriture imprévisible décidément charmante et dans laquelle l’influence de Haydn s’impose au final. (Jean Dandrésy)

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