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Johann Baptist Vanhal : Missa Solemnis - Stabat Mater. Filova, Melnik, Benackova, Dürmüller, Sulzenko, Neumann.
Format : 2 CD Digipack
Durée totale : 02:18:02

Enregistrement : 1993-1994
Lieu : Prague
Pays : République Tchèque
Prise de son : Stereo

Label : Orfeo
Référence : MP1806
EAN : 4011790180618
Code Prix : DM013A

Année d'édition : 2019
Date de sortie : 01/05/2019

Genre : Classique
Johann Baptist Vanhal (1739-1813)
"Missa Solemnis", en mi bémol majeur
"Stabat Mater", en fa mineur
Symphonie en ré majeur, Bryan D4

Marta Filova, soprano
Marta Benackova, mezzo-soprano
Natalia Melnik, soprano
Jörg Dürmüller, ténor
Jiri Sulzenko, basse
Prager Kammerchor
Josef Pancik, direction
Virtuosi di Praga
Prager Kammerorchester
Vaclav Neumann, direction

Vienne le regarda un temps comme un rival possible de Beethoven : Vanhal était un maitre de la symphonie, poursuivant dans la veine de Haydn et osant des harmonies singulières. Mais parvenu au fait de son art il fut saisi d’une crise mystique lui commandant de se consacrer exclusivement à la musique d’église. Et le voilà s’enferrant dans les formules classiques, écrivant majestueux, tirant vers la pompe ce qui aurait pu s’élever vers la spiritualité. Vaclav Neumann voulait lui rendre hommage. Il aura au moins composé un portrait complet : la grande Missa Solemnis n’est qu’un faste convenu, brillant mais vide, plein de formules éculées, on peut l’oublier, au contraire du très beau Stabat Mater italianisant, avec ses airs délicieux et très peu église (le O quam tristis est une merveille assez mozartienne), et la Symphonie en ré majeur qui clôt l’album révèle soudain le génie singulier, plein de panache, aux formules surprenantes dont le composteur bohémien, alors lancé sur la scène viennoise face à Beethoven et tenu comme le seul véritable héritier de Haydn, savait user avec art. Ce sont aussi les disques parmi les moins connus de Vaclav Neumann qui y dirige son cher Prager Kammerorchester… (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)

Né en Bohème, Johann Baptist Vanhal s’exila rapidement à Vienne, capitale musicale du style classique pour y entamer une carrière de compositeur. Fructueuse certes mais forcément soumise à la concurrence des musiciens du cru : Haydn et Mozart. Possédant un style propre grandement influencé par le Zeitgeist (cf l’esprit Sturm und Drang de ses symphonies), Vanhal composa dans tous les genres y compris la musique religieuse. On compte plus d’une centaine de messes et motets, un Te Deum et un Stabat Mater. Cette Missa Solemnis, fruit de la maturité du compositeur est d’une belle ampleur (plus d’une heure) et regorge d’idées musicales et de moyens orchestraux. Outre les ensembles choraux attendus, les inévitables parties fuguées qui clôturent un épisode sur deux, on trouve des airs en duos et en trios qui ressemblent parfois à des airs de concert (Domine Deus). Comme le note Charles Burney dans son journal (1772) : « Judging from this valuable work (in church music), Vanhal in his later years lost nothing in imagination and art - as one might maintain with his later instrumental compositions; in every respect he had gained much more. Here the ideas are more original; imagination, understanding, and taste are respectable, and the work is far more thorough (also with respect to counterpoint and fugue) than he is given credit for even in his best symphonies from the earlier period.». En comparaison, le Stabat Mater est d’une facture plus sage. Là encore, airs et chœurs se succèdent de façon soutenue et parviennent à captiver l’auditeur. En bis (puisqu’il s’agit de deux enregistrements live captés à Prague en 1993-94) une symphonie (Bryan en quatre mouvements calquée sur le modèle de Haydn. Orchestres et chanteurs inégaux mais Vaclav Neumann est aux commandes et l’ensemble communique une telle ferveur que l’on ne peut qu’opiner. (Jérôme Angouillant)

Like so many Bohemian composers, the eastern Bohemian Vanhal had moved to Vienna early in his career and can thus be viewed as a member of the select core of composers consisting of Haydn, Salieri, Mozart and Beethoven, to whom we owe Viennese classicism. The Missa Solemnis is noteworthy not just for its quality and opulence, but surprises the listener above all with three prolonged concert solo arias. By comparison, Vanhal’s Stabat Mater seems formally more conservative in its usual alternation between choir parts and solo numbers. It is above all the rich melodic imaginationthat is captivating.

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