Tommaso Antonio Vitali (1663-1745)
Chaconne (arr. L. Charlier)

Johann Sebastian Bach (1685-1750)
Adagio (arr. A. Siloti)

Jean-Antoine Desplanes (1678-1757)
Intrada

Francesco Maria Veracini (1690-1768)
Grave (arr. M. Corti)

Alessandro Parisotti (1853-1913)
Arietta

Pietro Nardini (1722-1793)
Andante du Concerto pour violon en mi mineur

Christoph Willibald Gluck (1714-1787)
Mélodie (arr. F. Kreisler)

Fritz Kreisler (1875-1962)
Rondino sur un thème de Beethoven

Johannes Brahms (1833-1897)
Danse hongroise n° 8 (arr. J. Joachim)

Jeno Hubay (1858-1937)
Poème hongrois

Léo Delibes (1836-1891)
Passepied (arr. E. Gruenberg)

Frantisek Drdla (1869-1944)
Souvenir

Nicholas Comyn Gatty (1874-1946)
Bagatelle

Christian Kramer (1781-1834)
Silhouette

Isaac Albéniz (1860-1909)
Tango (arr. S. Dushkin)

Manuel de Falla (1876-1946)
Jota (arr. P. Kochanski)

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Menuet en sol mineur de la Sérénade "Haffner"
Concerto pour violon n° 3 en sol majeur, K 216

Jelly d'Aranyi, violon

Joseph Joachim était le grand-oncle de la hongroise Jelly d’Arányi (1893-1965) qui mena une brillante carrière notamment en Angleterre entre les deux guerres. Aux gravures de la Columbia captées entre 1928 et 1931 s’ajoute celles de Mozart et notamment du Concerto en sol K 216 gravé en 1925 pour Vocalion. On regrettera toujours que "Tzigane" de Ravel et les sonates de Bartok - Jelly d’Arányi était très proche du compositeur hongrois - n’aient pas été enregistrées sous son archet. L’époque était aux pièces de genre, multiples transcriptions et aux duos, notamment celui qu’elle forma avec la pianiste Myra Hess. Le jeu de Jelly d’Arányi se caractérise par une très belle élégance du phrasé, une sonorité chaude et un style personnel des plus attachants. Il y a juste ce qu’il faut de sentimentalité et le refus d’une démonstration de virtuosité comme c’était bien souvent le cas chez ses confrères de la même époque. Certes, le phrasé est bien daté et les tempi fluctuent au gré de l’inspiration du moment dans le Concerto en sol de Mozart. Mais quelle musicalité, quel instinct de la phrase bien dite ! (Jean Dandrésy)