Joseph Haydn (1732-1809)
Symphonie n° 88 en sol majeur, op. 56, Hob. I:88
Symphonie n° 92 en sol majeur "Oxford", Hob. I:92
Symphonie n° 94 en sol majeur "La Surprise", Hob. I:94
Sinfonia concertante en si bémol majeur

Wiener Philharmoniker
Leonard Bernstein, direction

Les captations sont célébrissimes, et avec raison. En 1984 et 1985, au Musikverein, et sous la caméra complice d’Humphrey Burton, Leonard Bernstein et les Wiener Philharmoniker se font mutuellement fête. Parenthèse absolument sans nuage, heureuse, dans une relation qui fut passionnelle, et parfois teintée d’amertume : on sait comment Bernstein tançait ses viennois, les fustigeant de mépriser Mahler. Mais chez Haydn ils partageaient la même joie communicative, savouraient les mêmes plaisirs, s’abandonnaient l’un à l’autre avec des complicités de gourmets qui seront immortalisées dans le finale de la 88e Symphonie, Bernstein les laissant filer le moto perpetuo, les accompagnant d’un regard, d’un sourcil, d’un haussement d’épaule. Documents bénis qui nous reviennent dans une image rénovée où se voient encore mieux les échanges savoureux entre le chef et ses musiciens, tout cet art qui éclate dans la « Surprise » de se prendre au jeu, de s’épater mutuellement, devant un public qui ne demande que cela. C’est tout l’esprit de Haydn, et même son sel lorsque Küchl et ses amis chantent les mélodies melliflues de la magnifique "Symphonie Concertante", opus trop méconnu que Bernstein adorait : cela se voit, et s’entend ! (Discophilia - Artalinna.com). (Jean-Charles Hoffelé)

Haydn is generally seen as one of the main originators of the “Viennese sound”, the inimitable style of playing which is still very much alive today and is particularly cultivated by the Vienna Philharmonic Orchestra. This orchestra has Haydn’s music in its blood, and its interpretation of his symphonies demonstrates a supreme confidence, musical sophistication and lightness of touch. As a noted American music critic remarked following a performance of the Oxford Symphony conducted by Leonard Bernstein: “Let’s have no further argument: the Vienna Philharmonic Orchestra is the best orchestra in the world. Bernstein’s interpretations of the symphonies have consistently met with unreserved critical acclaim. He, of all conductors, possessed precisely the qualities which Haydn’s music requires: grace, charm and a generous measure of wit.”