Ruggero Leoncavallo (1857-1919)
"Si puo? Signore! Signori", extrait de "Pagliacci"

Umberto Giordano (1867-1948)
"Nemico della patria?", extrait de "Andrea Chénier"

Giuseppe Verdi (1813-1901)
"Di Provenza il mar, il suol", extrait de "La traviata"
"Perfidi, All'anglo contro me v'unite", extrait de "Macbeth"
"Ah, prigioniero io sono!", extrait de Nabucco"
"Tutto è deserto-Il balen del suo sorriso", extrait de "Il trovatore"
"Alzati, là tuo figlio-Eri tu che lmacchiavi quell'anima", extrait de "Un ball in maschera"
"O Carlo, ascolta", extrait de "Don Carlo"

Richard Wagner (1813-1883)
"Wie Todesahnung-O du mein holder Abendstern", extrait de "Tannhäuser"

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
"Finch'han dal vino", extrait de "Don Giovanni"

George Gagnidze, baryton
Staatskapelle Weimar
Stefan Solyom, direction

La couleur noire, le grain serré, la ligne immobile, le souffle immense, Georg Gagnidze est le baryton Verdi majeur de sa génération, trop peu connu chez nous qui n’avons d’yeux et d’oreilles que pour Ludovic Tézier. Le timbre si singulier rappelle celui des grands barytons arméniens, dès que j’écoute cette voix me reviennent en mémoire celles de Pavel Lisistian et de David Gamrekely. D’ailleurs c’est Verdi qui est le centre de cet album qui se veut un portrait – j’admire le grand qu’il met à son Tonio, à son Gérard, mais enfin une telle voix est destinée à mieux – et aurait dû se concentrer plutôt sur le seul auteur de Falstaff. Admirable son « Il balen del suo sorriso », de ligne, de densité expressive, et plus encore la mort de Posa, aux teintes de crépuscule, vrai chant d’une âme qui s’éteint. Tous les personnages paraissent, Macbeth, Germont, Nabucco, le Conte di Luna et Renato, c’est qu’il les aura éprouvés à la scène ! Une incursion chez Wagner pour une Romance à l’étoile admirablement détaillée – quelle diction, quelle ampleur – et pris à Mozart un Air du Champagne mordant en guise de bis, disent qu’il peut aussi être chez lui hors de Verdi, mais moins indispensable. Accompagnement modeste, attentionné, de la Staatskapelle Weimar dirigé avec style par Stefan Solyom. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)

Georgian baritone George Gagnidze, described by the American opera magazine Opera Now as a ‘gentle bear of a man’, has been singing around the world for many years and in numerous renowned roles. On his long-awaited debut album he presents celebrated and diverse opera characters: Verdi’s murderous Count di Luna (Il trovatore), the vengeful Renato (Un ballo in maschera), the loyal friend Posa (Don Carlos), the great king Nebuchadnezzar (Nabucco) and – outside the Verdi canon – Andrea Chénier’s revolutionary colleague Gérard, Mozart’s notorious seducer Don Giovanni and Wolfram (Tannhäuser), who pines for the love of Elisabeth. He is accompanied by the Staatskapelle Weimar under the direction of Stefan Solyom.