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Eugène Ysaÿe : Six sonates pour violon seul, op. 27. Steinthórsdóttir.
Diapason de janvier 2024
Critique de Thomas Herreng
Page n° 95
Format : 1 CD
Durée totale : 01:05:43

Enregistrement : 03-05/10/2022
Lieu : Winterthur
Pays : Suisse
Prise de son : Eglise / Stereo

Label : Challenge Classics
Référence : CC72956
EAN : 0608917295627
Code Prix : DM019A

Année d'édition : 2023
Date de sortie : 06/09/2023

Genre : Classique
Eugène Ysaÿe (1858-1931)
Six sonates pour violon seul, op. 27
n° 1 en sol mineur "Joseph Szigeti"
n° 2 en la mineur "Jacques Thibaud"
n° 3 en ré mineur "George Enescu"
n° 4 en mi mineur "Fritz Kreisler"
n° 5 en sol majeur "Mathieu Crickboom"
n° 6 en mi majeur "Manuel Quiroga"

Solveig Steinthórsdóttir, violon

Qui aurait pu prévoir que les Sonates d’Ysaÿe seraient au XXI Siècle le nouveau graal des violonistes? Mieux, qu’elles auraient permis la découverte de cette terra incognita formée par un catalogue dont le violon fut certes l’alpha mais pas l’oméga ? Hilary Hahn, parvenue au sommet de son art, vient de les enregistrer, mais Solveig Steinporsdottir fait comme nombre de ses jeunes collègues violonistes : ce sera son premier disque, manière d’oser grand et de ne pour autant pas regarder vers Bach. Quoi que… l’Obsession qui ouvre la Deuxième Sonate suffirait à souligner, s’il en était besoin, la maitrise polyphonique de son jeu qui ne laisse pas une note de la partition d’Ysaÿe dans l’ombre. Mais le ton visionnaire des Furies, l’amertume assez violoneux de la Malionconia montrent qu’elle sait ouvrir la focale et capturer ce que sont d’abord ces Sonates, des poèmes. Ecoutez la magique 5e, cette Aurore, cette Danse disent assez quelle interprète majeure de ce cahier fabuleux elle est d’emblée. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)

Au retour d’un récital donné par son ami Joseph Szigeti (1892-1973) interprétant à l’été 1923 les Sonates et Partitas pour violon seul de J. S. Bach, Eugène Ysaÿe eut l’idée de composer un ensemble similaire pour violon solo capturant le style de chacun des violonistes de renom auxquels il en dédierait les constituants. Ainsi naquirent, en deux jours de retraite à Zoute, les esquisses de ces six Sonates. Impressionné par l’art avec lequel Szigeti était capable de marier la rectitude des lignes de la musique classique avec l’expressivité romantique des compositeurs ultérieurs, Ysaÿe s’imposait le défi de créer des œuvres qui, d’une manière ou d’une autre, rappellent l’inventivité de Bach. Ces six Sonates constituent ainsi une sorte de kaléidoscope de l’art et des techniques moderne du violon car, en dépit des moyens exigés d’une virtuosité transcendante, le compositeur voulait que l’interprète soit « un penseur, un poète, un être humain qui doit avoir connu l'espoir, l'amour, la passion et le désespoir, qui a dû vivre toute la gamme des émotions afin de toutes les exprimer dans son jeu ». La première Sonate, dédiée à Szigeti, reprend le modèle — tonalité et mouvements — de la Sonate BWW 1001 de Bach et se signale par des harmoniques aussi étranges qu’inhabituelles. La seconde, également en quatre mouvements, offerte à Jacques Thibaud, sous-titrée « Obsession », mêle la présence de Bach au thème du Dies Iræ et développe une forme de fantastique oppressant avec sa « Danse des Ombres » et ses étranges « Furies ». La troisième Sonate, dédiée à Enescu, adopte le style d’une « Ballade » empreinte de bravoure. La quatrième, offerte à Kreisler, avec ses trois mouvements Allemande, Sarabande, Finale, figure souvent au programme des concours internationaux. La cinquième Sonate, offerte à Mathieu Crickboom, élève favori d’Ysaÿe, est en deux mouvements d’humeur rustique. La sixième, enfin, dédiée à Manuel Quiroga, est en un seul mouvement dans le style d’une Habaner,a avec un intermède central très tourmenté. Cet ensemble est aujourd’hui fréquemment enregistré — Hilary Hahn, Kerson Leong, Tedi Papavrami, Kristóf Baráti, Julia Fischer, etc. La violoniste islandaise Sólveig Steinþórdóttir (1995-), dans un enregistrement live, au public particulièrement silencieux (3-5 Octobre 2022, Winterthur), en propose une interprétation racée et de haut vol, avec un archet viril et des cordes offrant un son particulièrement riche et chaleureux, parfaitement adapté tout à la fois aux épisodes dramatiques et tourmentés de ces œuvres qu’à leurs moments méditatifs voire élégiaque. Une très belle réussite. (Jacques-Philippe Saint-Gerand)

In summer of 1923, Eugene Ysaÿe heard his friend Joseph Szigeti perform one of J.S. Bach’s Solo Violin Sonatas. Afterwards, on his way to a sojourn at the beach in Le Zoute, Ysaÿe couldn’t stop thinking about the performance: “When one hears an artist like Szigeti, who is able to accommodate his playing to the rectangular lines of the great classics as easily as he can to the expressive melodies of the romantics, one feels how absorbing it would be to compose a work for the violin whilst keeping ever before one the style of one particular violinist.” On arrival at the resort, Ysaÿe disappeared into his room for a couple of days and emerged with sketches of Six Violin Sonatas (Op. 27), each imagined with the sound and style of a specific artist ringing in his ears. The first of these Op. 27 sonatas is dedicated to Szigeti. Ysaÿe’s Sonata No. 2 was written for Jacques Thibaud. The Sonata No. 4 was written for Fritz Kreisler. The other three sonatas move away from Bach in their style and substance, focusing more exclusively on the violinist dedicatees. No. 3 was for the Romanian violinist and composer George Enescu. The Fifth Sonata, written for Ysaÿe’s favorite student Matthieu Crickboom, is in a completely different mood than the others. Ysaÿe’s final entry in the set, written for the Spanish violinist Manuel Quiroga, is a sequence of dances and arias linked by improvisatory cadenzas.

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