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Eugen d'Albert : Intégrale des quatuors à cordes. Quatuor Reinhold.
Diapason découverte
Diapason de juillet 2016
Critique de Michel Stockhem
Page n° 99
Format : 1 CD
Durée totale : 01:05:33

Enregistrement : 05-07/01/2015
Lieu : Markkleeberg
Pays : Allemagne
Prise de son : Stereo

Label : CPO
Référence : CPO555012
EAN : 0761203501229

Année d'édition : 2016
Date de sortie : 27/04/2016

Genre : Classique
Eugen d'Albert (1864-1932)
Quatuor à cordes en mi bémol majeur, op. 11
Quatuor à cordes en la mineur, op. 7

Quatuor Reinhold

Insaisissable Eugen d’Albert : on le croit pianiste, et parmi les plus grands, mais ses contemporains le vénèrent plus encore comme le compositeur de "Tiefland", on admet alors qu’il est le fer de lance du vérisme en Allemagne avec "Die Abreise", puis soudain, voilà que je découvre cet opus 11 qui le dévoile encore sous un autre jour. Car ce Deuxième Quatuor, par ses audaces harmoniques, son écriture savante qui joue avec les formes baroques, son ton souvent étrange, comme si il naviguait à vue entre la Sérénade italienne de Wolf et le Premier Quatuor de Zemlinsky, sera pour beaucoup une révélation. C’est que derrière la perfection formelle et les audaces d’écriture, une vraie suite lyrique le sous-tend, un poème d’amour sans mot dédiée à Teresa Careno que le Quatuor Reinhold entend parfaitement, diseur, subtil et ardent tour à tour. Voila un opus qui mérite d’être connu et prend sa place dans le concert chambriste des années 1890. Les Rheinold ont inversé l’ordre chronologique des deux Quatuors. Voici donc après l’op. 11, l’op. 7. Ecrit six ans plus tôt, il se révèle tout aussi surprenant avec sa lyrique sombre, si proche de celle du Premier Quatuor (1873) de Brahms : son discours complexe, souvent brisé, tend à un expressionisme échevelé. Et là encore, bravo au quatuor issu de l’Orchestre du Gewandhaus qui saisit toute la singularité d’une telle œuvre ! (Discophilia - Artalinna.com). (Jean-Charles Hoffelé)

D'abord autodidacte, d'Albert eut une enfance écossaise tristounette, qui l'incita à renier son pays natal détesté pour devenir allemand (et suisse, pour finir). Qu'on nous pardonne, mais avoir eu pour premier professeur de piano cet improbable M. Ebenezer Prout (sic) incitait certainement à changer d'air. Bon vent ! Brahms le forma à la composition, Liszt (et Tausig) au piano, dont il devint un virtuose international. Soutenu par Hans Richter et Anton Rubinstein, il créa la Burlesque de Richard Strauss, et eut pour élèves Wilhelm Backhaus et Edwin Fischer. Il collectionna notamment les opéras (une vingtaine, surexploitant le leitmotiv wagnérien) et les femmes (six, s'étant promis jusqu'à un ''neuvième mariage avec chœur'', référence aux symphonies de Beethoven). Symphonisme inachevé, puisqu'il mourut en plein divorce de la dernière. Composés autour de la charnière de l'année 1890, ses deux quatuors s'inscrivent dans l'idiome d'époque déjà fortement concurrencé de la musique de chambre allemande, catégorie brahmsienne. En somme, musique qu'on remettrait bien à sa place méritée, si ladite place n'était pas déjà trop prise. Œuvres d'un métier très sûr, où pointe parfois (allegro vivace du premier quatuor) quelque impalpable frémissement d'ailes de papillon à la Mendelssohn (et presque le scherzo du quatuor de Franck). Elégance d'une musique avec un pied dans le romantisme bien tempéré, l'autre tâtant encore curieusement de l'orteil – et c'est son insuffisance – l'ancienne forme du divertimento. Car enfin, on entend là parfois du quatuor majoritairement pour premier violon soliste, qu'accompagne en face le bloc des trois autres partenaires. Peut-être alors les présents interprètes auraient-ils pu compenser un peu ce manque au moins ressenti de vraie polyphonie ? (Gilles-Daniel Percet)

Eugen d’Albert was born in Glasgow to a French father and an English mother. Already as a child, however, he was attracted to Germany and began learning the language of the country he felt was his own. He then spent long periods of his life in Germany without ever feeling at home there. He remained a British subject until World War I and then became a citizen of Switzerland. Contradictions continued throughout his entire life: he was a piano virtuoso of epochal stature, but his most ardent wish was to enjoy a composer’s fame. He married six times, regularly changed his place of residence, and experimented with spiritist practices. His compositional oeuvre was just as multifaceted as his life and personal character. Before his thirtieth birthday, in 1886 and 1893, Eugen d’Albert had composed two string quartets. Given the reports about the public’s response to them at the time of their composition, it is quite astonishing that they are only rarely performed today and not mentioned at all in the standard guides to quartet music. The quartets show us a composer embodying the cutting edge of the musical developments of his times who not only met the compositional-technical requirements of the demanding quartet genre but also fully satisfied the tonal needs of a string ensemble. His second quartet in particular is a wonderful late product of romanticism. Dedicated to Johannes Brahms, this work is distinguished by an extraordinarily dense and markedly polyphonic compositional style, highly developed late romantic harmonies, and very nuanced rhythms – while confronting the instrumentalists with considerable challenges. The two quartets remained the only representatives of this genre in d’Albert’s oeuvre: in the end he went down in music history as a »pianist and opera composer.« The recording by the Reinhold Quartet, renewing the composer’s close ties to the Gewandhaus, invites you to get ready once again to revise the traditional picture of this astonishingly multifaceted artist.

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