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Diapason de juin 2024 Critique de Jean-Claude Hulot Page n° 88
Classica de juin 2024 Critique de Jacques Bonnaure Page n° 98
Format : 1 CD Durée totale : 01:06:21
Enregistrement : 03/04/2021 Lieu : Berlin Pays : Allemagne Prise de son : Studio / Stereo
Label : EDA Référence : EDA048 EAN : 0840387100487 Code Prix : DM021A
Année d'édition : 2023 Date de sortie : 29/11/2023
Genre : Classique
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Jacques Ibert (1890-1962) Concerto pour violoncelle et instruments à ventMarcel Mihailovici (1898-1985) Etude en 2 parties pour piano, instruments à vent, célesta et percussionGeorge Antheil (1900-1959) Concerto pour orchestre de chambreSimon Laks (1901-1983) Concerto de chambre pour piano, instruments à vent et percussionIgor Stravinski (1882-1971) Octuor pour instruments à vent
Adele Bitter, violoncelle Holger Groschopp, piano Mitglieder des Deutschen Symphonie-Orchesters Berlin Johannes Zurl, direction
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 Paris est une fête et cet enregistrement le prouve. Richesse et originalité sonores caractérisent ces cinq œuvres du XXe siècle toutes créées à Paris par des « Parisiens » de cœur. Ibert ouvre le bal avec son gracieux Concerto pour violoncelle (1926), pastoral, guilleret et dansant. L’Étude en deux parties de Mihalovici créée en 1951 à Donaueschingen par Monique Haas est une pépite. Captivante par son énergie débordante et ancrée dans le folklore roumain, cette partition tendue et contrastée aux accents bartokiens s’apparente à un concerto où la virtuosité est distribuée à tous les pupitres. Avec le Concerto pour orchestre de chambre de 1932 l’Américain G. Antheil retourne à la simplicité et à l’équilibre dans un développement polyphonique néo-baroque très éloigné des provocations dont il était coutumier. Nouvelle pépite avec le Polonais Simon Laks et son Concerto de chambre de 1963 de forme néo-classique dont on remarque le très ravélien deuxième mouvement. Le Stravinski « nouveau », celui de Pulcinella, tourne son regard et son savoir-faire vers le baroque dans l’Octuor pour instruments à vent créé en 1923, « pur objet sonore » comme le dénommait l’auteur. Une réussite enthousiasmante. (Gérard Martin)  While art history defines as “École de Paris” an art-historical phenomenon, i.e. a large group of visual artists of non-French origin, many of them of Eastern European and Jewish descent, who worked in the French capital in the first decades of the twentieth century, musicology and musical life in general still find it difficult to recognize as music-historical reality an “Ècole de Paris” with the same complexity and seminal influence. The present recording takes the opportunity to scrutinize the term “École de Paris” and to define it more clearly against the background of the enormous stylistic diversity of the various groups that came together in Paris of the1920s, their amicable interrelationships and reciprocal influences beyond the epochal break of 1939–45.
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