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Format : 1 CD Digipack Durée totale : 00:59:09
Enregistrement : 27-30/30/2003 Pays : Italie Prise de son : Stereo
Label : Stradivarius Référence : STR33862 EAN : 8011570338624
Année d'édition : 2009 Date de sortie : 10/05/2010
Genre : Classique
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Josquin Desprez (1440-1521)Salve Regina (a5) Missa Hercules Dux Ferrariae Virgo salutiferi Miserere mei, Deus De Labyrintho
Nadia Caristi, soprano Laura Fabris, soprano Bronislawa Falinska, alto Alessandro Carmignani, alto Paolo Costa, alto Luciano Bonci, ténor Gianluca Ferrarini, ténor Fabio Furnari, ténor Renato Grotto, ténor Enrico Bava, basse Marco Scavazza, basse Marcello Vargetto, basse Davide Benetti, basse Walter Testolin, direction
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La réédition du premier enregistrement chez Stradivarius de l’Ensemble De Labyrintho et son chef Walter Testolin. Au programme, la Missa Herculer Dux Ferrariae de Josquin, dont le musicologue Edgard Lowinsky disait : « nous découvrons une œuvre musicale d’une telle puissance, intensité, vision, grandeur de conception et ferveur religieuse, comparable au Dernier jugement de Michelangelo, voire, dans un certain sens, peut-être même plus imposante ».  Cette seconde réédition d’un CD paru en 2004 et consacré aux œuvres composées par Josquin Desprez en 1503 et 1504 à Ferrare (même si la datation de la messe fait encore débat) s’imposait. D’autres ensembles ont placé, dans la plupart de ces œuvres, la barre très haut, en particulier le Hilliard Ensemble qui a notamment donné de la messe et du Miserere une interprétation éclatante, flamboyante, colorée. La lecture qui nous est donnée ici, paraît moins projetée, moins compacte et donc moins brillante et puissante, mais plus intériorisée et méditative alors même que les "tempi" sont souvent un peu plus rapides que dans l’interprétation des Hilliard. Le choix qui consiste à faire alterner des parties de solistes avec des parties de tutti confère une grande clarté à la Messe; une souplesse, une ductilité, mais aussi une dynamique bienvenues. Le caractère florissant et inventif de cette musique, qui repose sur une construction extrêmement savante, très codée, puisque basée sur une correspondance entre notes et syllabes ou voyelles du nom et du titre du duc, et sur la science des nombres est bien rendu. Un beau disque qui défend avec conviction une conception de l’œuvre quelque peu différente de l’ensemble anglais, mais qui est aussi attachante. (Bertrand Abraham)

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