Tomaso Albinoni (1671-1750)
Concerto en ré pour hautbois seul, op. 7 n° 6
Concerto en si bémol pour hautbois seul, op. 7 n° 3
Concerto en do pour hautbois seul, op. 9 n° 5
Concerto en sol mineur pour hautbois seul, op. 9 n° 8
Concerto en do pour hautbois seul, op. 7 n° 12
Concerto en fa pour hautbois seul, op. 7 n° 9
Concerto en ré mineur pour hautbois seul, op. 9 n° 2
Concerto en si bémol pour hautbois seul, op. 9 n° 11

Georg Friedrich Haendel (1685-1759)
Concerto pour hautbois n° 1 en si bémol majeur, HWV 301
Sonate pour hautbois en fa majeur, HWV 363a
Sonate pour hautbois en sol mineur, op. 1/6, HWV 364a
Concerto pour hautbois n° 2 en si bémol majeur, HWV 302 a
Sonate pour hautbois en sol mineur, HWV 404
Sonate pour hautbois en si bémol majeur, HWV 357
Sonate pour hautbois en do mineur, op. 1/8, HWV 366
Concerto pour hautbois n° 3 en sol mineur, HWV 287

Georg Philipp Telemann (1681-1767)
Concerto pour hautbois en mi bémol
Concerto pour hautbois en do mineur
Concerto pour hautbois d'amour en sol
Concerto pour hautbois en mi mineur
Concerto Gratzioso en ré
Concerto pour hautbois en fa mineur
Concerto pour hautbois en ré mineur
Concerto pour hautbois d'amour en la majeur
Concerto pour hautbois d'amour en mi mineur
Concerto pour flûte, hautbois d'amour et viole d'amour en mi majeur

Sarah Francis, hautbois
London Harpsichord Ensemble

Cette intégrale des concerti pour hautbois solo et orchestre connus d’Albinoni, Haendel et Telemann est complétée par des sonates de Haendel pour le même instrument et continuo, et par trois concertos pour hautbois d’amour, ainsi qu’un triple concerto, pour Telemann. L’authenticité des concertos de Haendel est sujette à caution, de même que le premier concerto pour hautbois de Telemann, en mi bémol, ce qui n’ôte rien à l’attrait de ces œuvres enlevées et mélodieuses. L’interprétation un peu raide dans Albinoni gagne en souplesse dans Haendel, notamment dans les sonates, pour s’épanouir tout à fait chez Telemann, dont les œuvres servent admirablement l’instrument, qu’il pratiquait lui-même. L’interprétation présente quelques a-priori stylistiques, comme un staccato omniprésent du hautbois dans les mouvements vifs, dans Albinoni surtout, et le choix d’un violon en solo dans l’accompagnement du sublime adagio de l’Op. 9 n° 2 du même; Sarah Francis et son ensemble tirent néanmoins leur épingle du jeu malgré l’emploi d’instruments modernes en nous donnant à savourer certaines des plus belles partitions baroques pour le hautbois, ou des plus rares comme le concerto pour flûte, hautbois d’amour et viole d’amour de Telemann. (Jean-Michel Babin-Goasdoué)