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Diapason from October 2020 Review de Patrick Szersnovicz Page No. 76
Classica from March 2021 Review de Thomas Deschamps Page No. 92
Format : 1 CD Total Time : 00:57:22
Recording : 06-09/11/2018 Location : Cologne Country : Allemagne Sound : Stereo
Label : Hyperion Catalog No. : CDA68340 EAN : 0034571283401 Price Code : DM022A
Publishing Year : 2020 Release Date : 02/09/2020
Genre : Classical
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Dimitri Chostakovitch (1906-1975) Concerto pour violoncelle n° 1 en mi bémol majeur, op. 107 Concerto pour violoncelle n° 2 en sol majeur, op. 126
Alban Gerhardt, violoncelle WDR Sinfonieorchester Jukka-Pekka Saraste, direction
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 Il faut entendre comment Alban Gerhardt nasille de son archet rêche le motif obstiné de l’Allegretto du Premier Concerto, comment il le broie méticuleusement, aidé par la machine infernale d’un orchestre transformé en mécanique par Jukka-Pekka Saraste. Quel ton ironique, quelle amertume qui dissimulent mal une sorte de fureur dont le Moderato sera comme empoisonné. Gerhardt et Saraste portent l’œuvre loin du néo classicisme pour lequel bien des violoncellistes, en réaction au pathos expressionniste qu’y imprimait Mstislav Rostropovitch, auront opté, réduisant la portée de ces musiques. Au contraire c’est tout un théâtre grinçant qu’ils y déploient, et qui ne cessera que pour la grande Cadenza où l’archet de Gerhardt médite soudain, instant bouleversant. Le final pourra venir, danse de mort dont les deux amis exaltent les musiques juives : Chostakovitch fut-il jamais si proche de cet autre génie, son ami, son alter-ego Mieczyslaw Weinberg ? Enténébré, esseulé, entre chien et loup, leur Deuxième Concerto est un sépulcre de son, partition majeure dont peu auront trouvé à ce degré de naturel le désespoir pudique, la poésie douloureuse, le chant rapsodique. Doublé d’une sombre beauté. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)  Alban Gerhardt writes admiringly of Rostropovich and the legacy of marvellous works he inspired, but on the evidence of these extraordinary accounts of two of them, he need fear nocomparisons with his great Russian forebear.
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