Cécile Chaminade (1857-1944)
Air de Ballet, op. 30 (2 versions)
Extraits de "Callirhoë", op. 37
Courante, op. 95
Les sylvains, op. 60
Danse créole, op. 94 (2 versions)
Air de Ballet "Pierrette", op. 41
La lisonjera, op. 50 (2 versions)
Toccata, op. 39
Valse caprice, op. 33
Etude romantique, op. 132
Quatrième valse, op. 91
Interlude, op. 152
Sérénade en ré majeur, op. 29
Fileuse, op. 35
Arlequine, op. 53
Scherzo en do majeur, op. 35
Aubade, op. 140
Valse-Arabesque, op. 94 n° 4
Nocturne, op. 165
Berceuse arabe, op. 166
Automne, op. 35 n° 2
Autrefois, op. 87 n° 4

Cécile Chaminade, piano
Lilian Bryant, piano
Una Bourne, piano
William Murdoch, piano
Rudolph Ganz, piano
Gertrude Meller, piano
Marie Novello, piano
Max Darewski, piano
Maurice Cole, piano
Hans Barth, piano
Mark Hambourg, piano
Shura Cherkassky, piano

Pour acoustiques qu’ils soient les G & T gravés à Londres à l’orée du XXe Siècle conservent intact le feu, la fantaisie, l’aplomb pianistique considérable de Cécile Chaminade se jouant. Le charme opère dès le "Pas des écharpes" que tous les virtuoses mettront à leurs répertoire de bis : ici Rudolph Ganz, bien plus rubato. D’ailleurs l’un des intérêt de cette collection est bien montrer en face de Chaminade ce que les autres feront de ces brillantes esquisses : à tous elle tiendra la leçon du métronome, pianiste qui se sait compositeur d’abord. Mais si l’on cesse de comparer, et la plupart des opus échappant à son legs sonore le permettent, on découvrira de fabuleux pianistes trop oubliés, hors des gravures justement célèbres d’Una Bourne, si musicales. Magnifiques les deux faces de Max Darewski ("Fileuse", "Arlequin"), surprenant le "Pas des Amphores" (autre transcription de Callirohë » selon Marie Novello, et Mark Hambourg faisant chanter son piano comme un baryton pour "Automne"… Tout cet univers aura rendu ces derniers dans l’entre-deux-guerres mais c’était sans compter sur Shura Cherkassky. En juin 1950, et encore pour le 78 tours (EMI était en retard d’un support) il murmurait dans son piano souverain les regrets un rien ramistes d’"Autrefois", merveille qui referme cet album aussi bien pensé que bienvenu. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)

The recent ‘discovery’ of the music of Cécile Chaminade (1857-1944) belies the fact that in the early years of the 20th century she was immensely popular, touring both Europe and the US as a pianist, exclusively in her own music.Changing fashions brought an abrupt end to this fame, but in the first thirty years of the recording industry, up to 1930, over 80 discs of her piano music alone were released. Her own discs from 1901, presented complete here, are some of the earliest by a classical pianist. Many of her most popular pieces were recorded multiple times, but this set presents chronologically at least one version of every work recorded on 78s and introduces as many different pianists as practical.