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Bruch : La Lorelei. Kaune, Hinterdobler, Mohr, Rootering, Blunier.
Diapason de mars 2019
Critique de Jean-Philippe Grosperrin
Page n° 87
Format : 3 CD
Durée totale : 02:23:06

Enregistrement : 23/11/2014
Lieu : Munich
Pays : Allemagne
Prise de son : Live / Stereo

Label : CPO
Référence : CPO777005
EAN : 0761203700523
Code Prix : DM037A

Année d'édition : 2018
Date de sortie : 28/11/2018

Genre : Classique
Max Bruch (1838-1920)
La Lorelei, op. 16 (Die Loreley), grand opéra romantique en 4 actes

Michaela Kaune, soprano (Leonore)
Magdalena Hinterdobler, soprano (Bertha)
Thomas Mohr, ténor (Pfalzgraf Otto)
Jan-Hendrik Rootering, basse (Reinlad)
Danae Kontora, soprano (la viticultrice)
Benedikt Eder, baryton (Leupold)
Thomas Hamberger, basse-baryton (L'Archvêque de Mayence)
Sebastian Campione, basse (Hubert)
Chœur Philharmonique de Prague
Orchestre de la radio de Munich
Stefan Blunier, direction

Cette « Loreley » fut le coup de théâtre par lequel Max Bruch, vingt-cinq ans, entendait se faire un nom. L’ouvrage créé à Mannheim le 14 avril 1863 retint l’attention des musiciens et des critiques, si ce n’est celle d’un public conquis par l’omniprésence de Wagner ; l’orchestre regardant plus vers Marschner ou Weber, le ton plus poétique qu’épique rappelant les « Scènes de Faust » de Schumann, charmèrent Mahler qui reprit l’œuvre à Stuttgart en 1887, Hans Pfitzner lui assurant une certaine postérité durant les années vingt du siècle suivant. Max Bruch y poursuivait cet opéra romantique allemand idéal, enclin à un certain esprit de conte, illustré par Weber et Humperdinck, une impasse à vrai dire. Dix années plus tard, « Hermione », tirée du « Conte d’Hiver » de Shakespeare, sera son seul autre opéra, prélude aux grands oratorios qui firent sa renommée et dont les structures narratives si percutantes manquent cruellement à cette « Loreley ». Mais que la musique en est belle, pétrie d’influences schumanniennes, ignorant l’emprise wagnérienne, proclamant la légende rhénane dans des couleurs tour à tour lyriques ou dramatiques, mais ne trouvant l’urgence du théâtre que par éclipses. Dommage, car la luxueuse distribution assemblée pour cette résurrection par la Radio de Munich sert au mieux l’ouvrage : Michaela Kaune, Lenore troublante et tragique, Thomas Mohr, Otto héroïque qui enlève ses aigus non sans effet, Danae Kontora, Winzerin subtile, sans oublier ce vrai personnage qu’est ici le chœur, tous soignant leurs incarnations grâce à la direction sensible de Stefan Blunier. Seule paille, le Reinald en voix et en justesse défaites de Jan-Hendrik Rootering, mais il ne doit pas vous empêcher de suivre le destin de Lenore. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)

Bruch a vingt-cinq ans à peine lorsqu’est créé son Die Loreley, grand opéra romantique en quatre actes sur un livret qu’Emmanuel Geibel destinait initialement à Mendelssohn. Vaste partition très représentative du romantisme germanique où passent les ombres de Meyerbeer et Weber, mais aussi celles de Schumann et Mendelssohn en particulier dans le finale où la description du Rhin évoque irrésistiblement tant la 3° symphonie du premier que les flots qui baignent les Hébrides du second. Même s’il manque à cette partition le génie d’un Wagner, l’ouvrage n’en est pas moins l’un des chefs d’œuvre de Bruch ; ce n’est pas un hasard si Mahler puis Pfitzner ont tenu à le diriger. A l’invitation de CPO, cette magnifique exécution de concert en 2014 associe une distribution de premier ordre à une réalisation orchestrale somptueuse sous la baguette inspirée de Stefan Blunier, un chef déjà remarqué pour quelques belles gravures de Bruckner et Franz Schmidt. Découverte majeure à l’évidence, bénéficiant de plus d’une présentation particulièrement soignée puisque le livret en allemand et sa traduction anglaise sont joints. Bruch s’est plaint toute sa vie d’être considéré comme le compositeur d’une seule œuvre, son célèbre premier concerto pour violon et orchestre, c’est heureux que justice lui soit enfin rendue. Nous connaissons désormais ses autres œuvres concertantes pour le violon, ses symphonies, ses principaux oratorios, voici enfin un bel éclairage sur son œuvre lyrique. (Richard Wander)

The Loreley is one of the most famous figures of the romantic era, and even today the massive rock in the Rhine is notorious for threatening the river’s skippers with shipwreck. The legendary female figure with her seductive beauty today no longer haunts the river, but her story continues to resonate in the imagination. In 1861, when he was a mere twenty years old, Max Bruch, a Rhinelander born in Cologne, devoted an opera to the Loreley, a work based on a libretto by the great Emanuel Geibel himself. This opera in four acts is only rarely performed and until now has never been recorded on CD. The Munich Radio Orchestra will now change this state of affairs: in a concert performance initiated by cpo the orchestra presented the work under the conductor Stefan Blunier, who was the General Music Director of the City of Bonn – that is, in the vicinity of the Loreley – when the recording was produced. The marvelous Michaela Kaune interpreted the title role in a top-quality performance, and Thomas Mohr was her male counterpart. Bruch set the Loreley story, in which everything, both in ambience and action, constituting a »Grand Romantic Opera« (thus the work’s subtitle) is present, in a highly romantic musical language. It is not without reason that Hans Pfitzner lent his support to this forgotten gem throughout his life.

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