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Format : 1 CD Durée totale : 00:57:38 Prise de son : Stereo
Label : Stradivarius Référence : STR37322 EAN : 8011570373229 Code Prix : DM019A
Année d'édition : 2025 Date de sortie : 09/04/2025
Genre : Classique
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Peteris Vasks (1946-) PlainscapesAnatolijus Senderovas (1945-2019) Dialogue IIArvo Pärt (1935-) Da pacem DomineJurgis Juozapaitis (1942-) Ave MariaOla Gjeilo (1978-) SerenityJohn Tavener (1944-2013) SvyatiMyroslav Skoryk (1938-2020) Melody
Dalia Dedinskaite, violon Gleb Pysniak, violoncelle Vilnius Municipal Choir "Jauna Muzika" Vaclovas Augustinas, direction
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 Cet album de saison nous offre un florilège de musique contemporaine issue de pays entourant la mer Baltique (Baltic) réunis ici autour d'une thématique spirituelle (Prayer). Pour étayer cet ancrage au sacré, le chef d'orchestre Vaclovas Augustinas et le chœur Jauna Musika ont choisi en complément le désormais incontournable John Tavener, le compositeur ukrainien Myroslav Skoryk et le norvégien Ola Gjeilo. "Plainscapes" est une pièce majeure du letton Pêteris Vasks, elle évoque par sa dimension et son titre les espaces dépeuplés et sauvage des paysages du Nord et le lien fusionnel avec Mère Nature à travers d'un continuo mélismatique du violon et du chœur. Autre forme de concerto, "Dialogue" du lituanien Anatolijus Senderovas (1946-2019) donne lieu à un dialogue astringent entre le violon de Dalia Dedinskaite et un orchestre à cordes. Le lituanien Jurgis Juozapaitis mixe dans son "Ave Maria" un matériau instrumental spectral assez froid et une mélodie chorale d'un archaïsme détonnant. Réduit ici à quatre minutes (!), le sublime "Da pacem Domine" de Pärt, extraordinaire fusion entre polyphonie baroque et tintinnabullation, nous tire les larmes. Imprégné de liturgie orthodoxe, Tavener compose en 1995 pour violoncelle et orchestre une ode en hommage à un ami décédé "Svyati". Admirable et touchante invitation à la prière. Inspiré du chant latin "O Magnum Mysterium", "Serenity" de Ola Gjeilo évolue dans les mêmes sphères célestes et musicales. Entonnée au violon et renvoyant aussi bien à John Williams ("The Schindler's list") qu'à Silvestrov, la simple et poignante "Melody" de l'ukrainien Skoryk referme le programme avec un serrement de cœur. (Jérôme Angouillant)

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