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Diapason from July 2015 Review de Jean-Luc Macia Page No. 93
Format : 1 CD Digipack Total Time : 01:06:45
Recording : 2004-2014 Location : Gmünd/Gönningen Country : Allemagne Sound : Eglise / Stereo
Label : Carus Catalog No. : CAR83290 EAN : 4009350832909 Price Code : DM021A
Publishing Year : 2015 Release Date : 22/04/2015
Genre : Classical
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Johann Sebastian Bach (1685-1750) Oratorio de Pâques, BWV 249 Oratorio de l'Ascension, BWV 11
Joanne Lunn, soprano Elisabeth Jansson, alto Jan Kobow, ténor Gotthold Schwarz, basse David Allsopp, alto Samuel Boden, ténor Tobias Berndt, basse Kammerchor Stuttgart Barockorchester Stuttgart Frieder Bernius, direction
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 L'étude de la genèse et de l’évolution des œuvres vocales de Bach nous ramène à ce trait spécifique de la musique baroque : les mondes profane et sacré s'y exprimaient par le même langage. Ainsi, bien qu’illustrant avec expressivité l’épisode crucial de la résurrection, l’Oratorio de Pâques précéda l’Oratorio de Noël dans l’usage de la parodie consistant à adapter à un nouveau texte une musique composée antérieurement pour de toutes autres circonstances. Deux mois seulement séparent la cantate profane pour l’anniversaire du duc Christian de Saxe-Weissenfels de sa refonte en cantate sacrée, exécutée à Leipzig le 1er avril 1725. Bach la rebaptisa « oratorio » lors de sa reprise, à peu près contemporaine des créations de l’Oratorio de l’Ascension et de l’Oratorio de Noël. Seul ce dernier fait intervenir l’Evangéliste dont l’absence dans les deux œuvres enregistrées par Bernius accentue, conjuguée à leur brièveté, leur aspect « cantate ». L’orchestration des trois oratorios est quasiment identique (avec festives trompettes et timbales) à la notable exception de deux flûtes à bec imprégnant de leur charme mystérieusement pastoral l’aria du ténor évoquant « la mort consolatrice, vécue comme un simple sommeil » (Jean-Luc Macia). Si la captation plus lointaine de tels pupitres trahit l’idéal du réalisme acoustique, elle empêche parfois de savourer pleinement leurs timbres, minime réserve dès l'instant qu'on a pu saisir l’essentiel : l’exaltation peu commune du rythme et du contrepoint vers laquelle convergent forces vocales et instrumentales. Même si l’on a connu versions plus métaphysiques, lyrisme et ferveur nous entraînent dans leur ascension. (Pascal Edeline)  Johann Sebastian Bach himself thought very highly of his Easter Oratorio BWV 249 of 1725. Even though it never attained the popularity of the Christmas Oratorio, Bach himself performed it four times during his lifetime. Some parts of the oratorio originated as parody movements from the birthday cantata "Entfliehet, verschwindet, entweichet, ihr Sorgen" for Christian, Duke of Saxe-Weißenfels. The second work on this CD, the Ascension oratorio "Lobet Gott in seinen Reichen" BWV 11 (1735) also goes back to another work, namely "Froher Tag, verlangte Stunde," a no longer extant cantata composed for the inauguration of the new St. Thomas’s School. In his recording, Frieder Bernius demonstrates at the highest level, that both these oratorios are masterpieces which do not need to hide behind their better known sibling works.
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