Carl Maria von Weber (1786-1826)
Ouverture "Der Freischütz", op. 77 (arr. J. Pfiester)

Antonín Dvorák (1841-1904)
Rusalka, op. 114 (extraits) (arr. de H-j. Drechsler)

Alexandre Borodin (1833-1887)
Ouverture "Prince Igor" (arr. P. J. Lawrence)

Serge Prokofiev (1891-1953)
The Lover for Three Oranges, op. 33 (extraits) (arr. P. J. Lawrence)

Engelbert Humperdinck (1854-1921)
Hänsel und Gretel (extraits) (arr. H-J. Drechsler)

Gioacchino Rossini (1792-1868)
Ouverture "Guillaume Tell" (arr. J. Pfiester)

10forBrass

Martin Gierden, trompette
Anne Heinemann, trompette
Lukas Paulenz, trompette
Manuel Mischel, trompette
Andre Schoch, trompette
Swatje Vesper, cor
Felix Wilmsen, cor
Jan Donner, trombone
Matthias Haakh, trombone
Jonathan Nuss, trombone
johannes Weidner, trombone
Florian Zerbaum, trombone
Alexander Tischendorf, tuba
Lorris Dath, percussion
Benjamin Brian Schmidt, percussion

Voilà un disque qui replongera dans leurs souvenirs les cinéphiles qui avaient aimé le réjouissant « Brassed Off » (les Virtuoses) de Mark Herman, qui s’achevait par l’ouverture de Guillaume Tell jouée au Royal Albert Hall par un « brass band » de mineurs en grève. C’est le seul point commun entre le programme construit par 10forBrass et celui plus britannique de la BO du film. Tous les arrangements ont été réalisés spécialement pour ce disque par des compositeurs dont l’ensemble a joué les œuvres par ailleurs. Si dans de rares cas on a un peu de mal à accepter les écarts aux originaux (la trompette substituée à la célébrissime clarinette de l’ouverture du Freischütz, la perte du soprano dans le Lied an der Mond de Rusalka), certains numéros font mouche avec brio (Im Schlosspark et Tanz im Festsaal de Rusalka, ou comme on pouvait s’y attendre les 4 extraits de l’Amour des Trois Oranges et bien sûr la pyrotechnie rossinienne prise à un train d’enfer). La qualité de son de l’ensemble est impressionnante depuis les graves piano mordorés jusqu’aux aigus forte les plus métalliques : une belle démonstration à mille lieues du kitsch qu’on attribue parfois à tort aux « brass bands ». (Olivier Eterradossi)

Everything is possible on stage. At least that’s our impression upon hearing the members of the young, award-winning brass ensemble 10forBrass. On their new (third) GENUIN release, no woodwind run is too fast for them and no string pianissimo too soft: they areboth witches and kings, mermaids and jesters, angels and huntsmen. From Carl Maria von Weber to Sergei Prokofiev, no music theatre work is safe from the brass virtuosi – whatever isn’t bolted to the floor is fair game for the sizeable brass ensemble. Each opera scene is more beautiful than the next: simply ravishing!