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Diapason de septembre 2019 Critique de Nicolas Derny Page n° 135
Format : 1 CD Digipack Durée totale : 00:57:16
Enregistrement : 1953-1955 Lieu : Lucerne Pays : Suisse Prise de son : Live
Label : Audite Référence : AUD95646 EAN : 4022143956460 Code Prix : DM017A
Année d'édition : 2018 Date de sortie : 03/10/2018
Genre : Classique
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Felix Mendelssohn Bartholdy (1809-1847) Concerto pour violon en mi mineur, op. 64Antonín Dvorák (1841-1904) Concerto pour violon en la mineur, op. 53
Nathan Milstein, violon Swiss Festival Orchestra Igor Markevitch, direction Ernest Ansermet, direction
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Hormis celui pour violoncelle, les deux autres concertos de Dvorak eurent leurs héros au XXe Siècle : Rudolf Firkusny défendit celui pour piano et l’enregistra à plusieurs reprises toujours avec la même fougue, mais l’on sait moins que Nathan Milstein inscrivit souvent celui pour violon à ses concerts et qu’il l’enregistra par trois fois avec Antal Dorati, William Steinberg puis Rafael Frühbeck de Burgos. Quelle aubaine de voir publié le concert donné à Lucerne le 12 aout 1953, où son archet flamboie dans l’appassionato conquérant des thèmes slaves de l’Allegro mené avec panache par Ernest Ansermet – voilà un ajout majeur à sa discographie ! – qui galvanise son soliste mais sait aussi lui tisser des paysages expressifs surprenants : écoutez le quasi moderato où Milstein gourme le grave de son violon sur un concertino de bois envoutant. Quelle interprétation magique ! où il aura fallu appliquer deux fugitives rustines quasi inaudibles prises dans l’enregistrement sensiblement contemporains avec William Steinberg, la bande ayant été endommagée en ces brefs endroits. A cette merveille s’ajoute une lecture preste, sur les pointes, un peu sèche du Concerto de Mendelssohn que Markevitch dirige en ligne droite. Mais peu importe à Milstein, il chante, éloquent mais stylé, archet tenu, phrasés parfaits, geste un rien hautain. Vous l’avez compris, pour le Dvorak en tous cas l’album est imparable (Discophilia - Artalinna.com). (Jean-Charles Hoffelé) His vigorous, intensive tone; his unsentimental, straightforward playing; his boundless virtuosity: these are the trademarks of the Russian violinist Nathan Milstein. In Lucerne “Nathan the Great” shone with the concertos of Mendelssohn and Dvor?ák during the 1950s. Conducting: Igor Markevitch and Ernest Ansermet, whose discographies until now have not featured these works.
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