Virgin and Whore Bach et Piazzolla au bandonéon - PSC1277 - Simax Classics - Classique

L’incroyable voyage du bandonéon, des églises allemandes aux bordels et boîtes de nuit de Buenos Aires, raconté en musique, tout comme son père spirituel Piazzolla, par Per Arne Glorvigen, plus fou que sa propre histoire. Longtemps 4 fois plus difficile à jouer que l’accordéon, le bandonéon, surnommé également « la seule invention illogique allemande », est resté loin de la musique des maîtres germaniques de son temps. Per Arne Glorvigen fait justice en rendant l’instrument fétiche argentin au pays qui l’a inventé au milieu du 19ème siècle, l’Allemagne, et plus particulièrement à son plus grand esprit musical, Johann Sebastian Bach.

Après la mort de Piazzolla en 1992, l’intérêt pour sa musique a grandi et beaucoup de musiciens classiques en Europe ont commencé à jouer du tango. A Berlin il y avait une dizaine de groupes de tango, parmi eux « Vibratangissimo », incluant le formidable bassiste de la Komische Oper Arnulf Ballhorn. A Paris un des premiers élèves du bandonéoniste Juan Jose Mosalini en 1989 fût Per Arne Glorvigen. Ce dernier a joué depuis entre autres avec Gidon Kremer et le Quatuor Alban Berg. Glorvigen vit à Paris et séjourne régulièrement à Buenos Aires. Il y a rencontré Piazzolla en 1989. Le Tango a même traversé le Cercle Polaire grâce au violoniste norvégien Sveinung Lillebjerka de Bodo. Celui-ci a étudié le violon avec Bela Kantona à Londres et suivit les cours de Fernando Suarez Paz, le mythique violoniste de Piazzolla, à Buenos Aires. Lillebjerka conduit aujourd’hui le Bodo Sinfonietta et l’Ensemble BIT 20 de musique contemporaine. Ses deux filles jouent du bandonéon, donc le futur de l’instrument devrait être assuré… même dans le Grand Nord !