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Teresa Berganza : Les jeunes années. Gibson, Bonynge.
Diapason d'Or
Diapason de décembre 2018
Critique de Emmanuel Dupuy
Page n° 70
Format : 1 CD Digipack
Durée totale : 01:17:18

Enregistrement : 1959-1962
Lieu : Londres
Pays : Royaume-Uni

Label : Diapason
Référence : DIAP109
EAN : 3701025805539
Code Prix : DM006B

Année d'édition : 2018
Date de sortie : 06/02/2019

Genre : Classique
Christoph Willibald Gluck (1714-1787)
Arias, extraits de "Orfeo ed euridice"
Che faro senza Euridice ?
Che puro ciel, che chiaro sol
Aria "O del moi dolce ardor", extrait de "Paride ed Elena"

Giovanni Battista Pergolesi (1710-1736)
Aria "Stizzoso, mio stizzoso", extrait de "La serva padrona"
Aria "Confusa, smarrita"

Georg Friedrich Haendel (1685-1759)
Aria "Piangero la sorte mia", extrait de "Giulio Cesare"
Aria, extraits de "Alcina"
Bramo di trionfar
Verdi prati, selve amene
Sta nell'Ircana pietrosa tana

Giovanni Paisiello (1740-1816)
Aria "Il mio ben quando verra", extrait de "Nina, o sia la pazza per amore"

Luigi Cherubini (1760-1842)
Arias, extraits de "Medea"
Medea ! O Medea !...
Solo un pianto
Aria "Ahi ! Che forse ai miei di", extrait de "Demofonte"

Gioacchino Rossini (1792-1868)
Aria "Bel raggio lusinghier", extrait de "Semiramide"

Antonio Cesti (1623-1669)
Aria "Intorno all'idol mio", extrait de "Orontea"

Alessandro Scarlatti (1660-1725)
Qual mia colpa... Se delitto è l'adorarvi
Chi vuol innamorarsi
La Rosaura
Elitropio d'amor

Teresa Berganza, mezzo-soprano
Félix Lavilla, piano
Orchestre de Covent Garden
London Symphony Orchestra
Alexander Gibson, direction
Richard Bonynge, direction

Sans remonter à la glorieuse progéniture de Manuel Garcia (père de Pauline Viardot et Maria Malibran), l’Espagne a souvent offert à notre pays ses plus belles voix. Ainsi, toute planétaire fût-elle, la carrière de Teresa Berganza passa d’abord par la France. C’est à Aix-en-Provence qu’eut lieu la consécration, à l’été 1957, dans un Così fan tutte d’illustre mémoire où une Dorabella de vingt-quatre ans (!) volait la vedette à ses partenaires. Quelques mois plus tard, cette artiste à peine sortie de l’adolescence, mais douée déjà de la technique la plus aguerrie (merci Lola Rodriguez Aragon, son professeur), s’envolait pour Dallas. Dans le tout nouvel Opéra de la cité texane, elle fut non seulement Isabella dans L’Italienne à Alger, mais aussi Néris dans Medea, face à une certaine Maria Callas qui prit aussitôt la petite Espagnole sous son aile, subjuguée par sa maturité musicale et le fini quasi instrumental qu’elle déployait dans sa grande scène avec basson obligé. En souvenir d’une rencontre qui la marquerait à jamais, Berganza inscrivit cette page sublime de Cherubini (« Solo un pianto ») au programme d’un des premiers récitals avec orchestre que lui offrit Decca. Dans le même disque vinyle figuraient d’autres héros (mezzo, Berganza fut souvent amenée à chanter des rôles en pantalon) et héroïnes du xviiie siècle, qu’elle n’incarna jamais à la scène. Hélas ! Car le charisme rayonnant de cet Orfeo gluckiste, l’affliction sans manières de cette Cléopâtre handélienne, ou la spontanéité espiègle de cette Servante maîtresse, sont tout simplement idéals, mélange de charme, d’esprit et d’aisance absolue dans le mouvement perpétuel du cantabile. Adjoignons-leur le « Bel raggio lusinghier » de Semiramide, ouvrage auquel, hélas encore, elle ne reviendrait plus, et où la virtuosité hallucinante de la vocalise ne compromet jamais l’humeur introspective de cette jeune souveraine de Babylone. Mozart et Rossini furent les compositeurs fétiches de Berganza – auxquels, la quarantaine venue, elle ajouta Bizet, promenant sa Carmen légendaire autour du globe. Ce qu’on sait moins, c’est que la musique baroque tint une place importante dans son répertoire. Qui se souvient qu’en 1961, à Milan, elle exhuma l’Orontea de Cesti ? Une découverte qu’elle prolongea un an plus tard, en gravant la tendre complainte de cette reine d’Egypte parmi une poignée d’arie antiche que l’on retrouve ici, polies comme des diamants, en symbiose avec son premier mari, le pianiste Félix Lavilla. C’est cependant le bel canto qui assura avec le plus d’éclat le mythe Berganza. Celui de Rossini, bien-sûr (Rosina, Isabella et Angelina pour l’éternité) et, plus occasionnellement, celui de Handel. En 1962, face à la Stupenda, elle immortalisait un Ruggiero insurpassé, dans la première intégrale discographique d’Alcina – il faudra attendre seize ans pour la voir enfin aborder le rôle en scène, toujours à Aix, toujours dans une approche musicologique pas vraiment up to date. Qu’importe ! Voici trois airs de ce chevalier transi d’amour, où font merveille à chaque instant la mâle opulence du grave, le galbe de phrasés impeccablement fuselés, tout comme l’imagination ornementale, épanouie jusqu’à l’ivresse dans le « Sta nell’ Ircana » qui clôt cette anthologie. (Emmanuel Dupuis)

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