Jean Sibelius (1865-1957)
Concerto pour violon en ré mineur, op. 47
Cinq Pièces pour violon et piano, op. 81
Danse champêtre, op. 106 n° 1
Quatre Pièces pour violon et piano, op 115
Nocturne, op. 51 n° 3

Franz von Vecsey (1893-1935)
Valse triste

Thomas Albertus Irnberger, violon
Michael Korstick, piano
Royal Philharmonic Orchestra
Doron Salomon, direction

Une déception : au final du Concerto, Thomas Albertus Inrberger peine devant la terrible écriture que lui réserve Sibelius. Le tempo prit sagement ne l’aide pas finalement, affaire de simple puissance, de poids de l’archet. Dommage, car l’Allegro molto initial si sombre, si abrasé, l’Adagio empli de mystères promettaient beaucoup. Alors vous irez du côté des petites pièces où le rejoint Michael Korstick. Quel caractère, soudain, comme si le pianiste lui inspirait une fantaisie, des foucades, une présence simplement qui suffit à rendre le disque précieux, que ce soit dans l’esprit des pièces de salon comme dans les pages les plus populaires : on croirait entendre un violon Hardanger dans la "Danse champêtre". Merveille de l’album, le "Nocturne" op. 51, sa rêverie étrange avant une autre "Valse triste", celle de Franz von Vecsey, apostille à la délicieuse nostalgie qui referme ce disque inégal mais utile. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)

T. A. Irnberger’s concept of combining a great violin concerto with chamber music works by the same composer follows the unpretentious idea of a complex presentation of a composer rather than the joint presentation of “great” violin concertos on one CD – which does not make Sibelius’ violin concerto any smaller. Here presented in collaboration with the Royal Philharmonic Orchestra conducted by Doron Salomon, it is one of the six or seven most-performed concertos in the violin literature and, with its turbulent genesis at the beginning of the 20th century, one of the great works of late Romanticism. The elaborate revisions and new versions have given the work a stringency that is hard to resist. The following violin miniatures on this CD, recorded with Irnberger’s busy piano partner Michael Korstick, were composed in the later years between 1905 and 1929.